Armel Tripon savoure chaque minute de son premier Vendée Globe. Contraint à l'arrêt en début de course pour réparer, il est 13e ce matin après être revenu dans la course au fil des jours. "Le Vendée Globe n'est qu'un rêve et il devient une réalité jour après jour."
Credit : P.Bouras
Blocage de drisse
Armel Tripon avait pourtant mal commencé, en gérant un problème de blocage de drisse qui l'a obligé à grimper deux fois en haut de son mât. Les retards l'ont écarté du peloton de tête mais, depuis, le marin de 45 ans, originaire de Nantes et basé à La Trinité-sur-Mer, réalise une remontée spectaculaire.Après avoir pointé jusqu’à la 24ème place, avec plus de 2 000 milles de retard sur les leaders à l’entrée du Grand Sud, le skipper est maintenant en 13ème position. Prochain adversaire dans son viseur : Clarisse Cremer.
"Ce bateau sera encore plus rapide"
"Je pense que ce bateau n'est pas loin du bateau parfait. Nous pouvons surement améliorer encore certains détails et être plus précis parfois mais, de mon point de vue, ce bateau est vraiment parfait."
"Avec les règles IMOCA de l'année prochaine, nous pourrons ajouter un peu plus de ‘rake’ de mât (bascule)et il sera encore plus rapide."
Sur cette édition, il veut essayer de rattraper le plus de bateaux possible mais il n'en aura pas fini avec le Vendée Globe quand il rentrera aux Sables d'Olonne. "Bien sûr que j'aimerais revenir me battre avec les leaders," déclare-t-il. "Ce sera différent si je suis aux avant-postes. Et je reviendrai avec une meilleure connaissance, parce que je manque d’expérience et plus de milles sur ce bateau."
Une réalité jour après jour
Pour se détendre , Armel Tripon écoute de la musique : du rock quand le bateau va vite ou du classique et du jazz pour les moments plus calmes et dans les airs légers. "La musique est vraiment importante parce qu'elle arrête le bruit du bateau et ce genre de bateau est vraiment bruyant !""J'aime vraiment vivre cette course, vivre et apprécier ce genre de voyage. Le Vendée Globe n'est qu'un rêve et il devient une réalité jour après jour, nuit après nuit. C'est incroyable".
Source : IMOCA