"Je vais affaler ma grand-voile. Je devrais monter en haut pour installer une drisse afin de pouvoir hisser ma grand-voile normalement." Louis Burton est arrivé aux îles Macquarie pour effectuer des réparations de mât à l'abri des vents forts.
Crédit : S Maillard
" C’est vraiment le bout du monde. Derrière les montagnes de 300 - 400 mètres de haut, je devrais ne plus avoir de vent et de mer du tout. Je vais affaler ma grand-voile, je vais grimper dans le mât, et avec ma scie sauteuse, je vais découper un bout de rail et le remplacer. Je devrais monter en haut pour installer une drisse afin de pouvoir hisser ma grand-voile normalement. Ensuite je vais aussi atteindre mon J2 car il s’est déchiré aussi.
Avec mes problèmes de pilote automatique, j’ai pris énormément de retard. Le jour va tomber dans moins de 30 minutes donc je n’aurai pas le choix de faire toutes les préparations de nuit. Je vais essayer de dériver vers les sud à une vitesse de 2 à 3 nœuds pour que je sois abrité le plus longtemps possible. Je pense que j’en aurai pour 35-45 minutes pour grimper et ensuite 1 heure de travail en haut. Si les conditions sont réunies, je pense qu’en deux heures ça sera bon.
C’est un petit peu bizarre mon histoire de pilote. Mon capteur d’angle de barre à arrêter de fonctionner il y a 15 jours. Et hier mon deuxième capteur a lâché. C’est inquiétant car on ne comprend pas d’où vient le problème et dans quelles conditions ça arrive. L‘inquiétude c’est que ça tombe définitivement en panne.
J’ai hésité à abandonner et à me dérouter vers la Nouvelle-Zélande mais je me suis dit qu’il fallait que je tente ma chance. Je n’avais pas dormi pendant 48 heures, j’ai remis le bateau en marche doucement et après j’ai été dormir. J’avais mis plein d’alarmes, mais j’ai dormi pendant 10 heures, je n’ai rien entendu. J’espère que la chance va arriver. "
Source : OConnection