Il a réussi ! Louis Burton s’y est pris à trois fois pour réparer ses avaries de tête de mât sous le vent de l’île Macquarie au sud de la Nouvelle-Zélande. Le défi était loin d’être gagné étant donné l’étendue des dégâts (rail de grand-voile à couper et à remplacer au niveau du ris 1, nouveau système de drisse de grand-voile à renforcer pour palier l'absence de hook, électronique défectueuse) la mer formée. Le skipper repart en course, avec une envie décuplée !
Crédit : L Burton
Un cri de joie
« Cela fait partie des choses les plus « hard » que j’ai faites de ma vie ! On a un nouveau rail de grand-voile, on va renvoyer la grand-voile et on va allumer pour rentrer aux Sables ! ». Ces avaries pénibles qu’il traîne depuis son empannage intempestif le 6 décembre dernier, alors qu’il était 2ème du Vendée Globe, ont empoisonné sa course. Combatif, toujours heureux d’être en mer, il lui fallait, pour rester aux avant-postes, prendre le temps intelligemment de stopper sa course et l’île de Macquarie était sur sa route.