Sodebo Ultim 3, lancé depuis vendredi soir dans un long sprint vers l’océan Indien, sort d’une journée de samedi mémorable : Thomas Coville et son équipage ont parcouru entre samedi et dimanche matin 870 milles en 24 heures (1 611km à 36,2 nœuds de moyenne), tout près du record absolu des 24 heures (908,2 milles par Banque Populaire V en 2009). Leur avance sur le tableau de marche d’Idec Sport s’est encore accrue, de 613 milles ce dimanche à 8h.
Crédit : V Curutchet
A l’avant d’une dépression
Entre samedi et dimanche matin, Sodebo Ultim 3 a signé la deuxième performance de tous les temps sur 24 heures, le trimaran ayant « avalé » 869,8 milles, à 36,2 nœuds de moyenne. Autant dire que si les « Sodeboys » continuent à ce rythme, ils pourraient accrocher un premier record à leur tableau de chasse.
Qui dit moyenne à 36 nœuds dit pointes à plus de 40, comme l’a expliqué samedi soir Thomas Rouxel, au moment où Sodebo Ultim 3 venait de passer sous l’île de Gough Island : « Depuis notre dernière manœuvre, nous n’avons pas été en-dessous de 35 nœuds, nous avons même fait une heure au-dessus de 40. Je n’avais jamais vécu ça avant, il n’y a que ces bateaux qui le permettent, dans des conditions particulières : là, on est à l’avant d’une dépression, ce qui nous permet d’avoir du vent fort et de la mer plate, c’est assez exceptionnel. »
Sur Sodebo Ultim 3 : « Nous, on cherche de la mer plate et des vents de 20 nœuds ; d’après les prévisions du jour, ce sont des conditions qu’on devrait pourvoir garder quasiment jusqu’au Cap Leeuwin. » conclut Thomas Rouxel.
Qui dit moyenne à 36 nœuds dit pointes à plus de 40, comme l’a expliqué samedi soir Thomas Rouxel, au moment où Sodebo Ultim 3 venait de passer sous l’île de Gough Island : « Depuis notre dernière manœuvre, nous n’avons pas été en-dessous de 35 nœuds, nous avons même fait une heure au-dessus de 40. Je n’avais jamais vécu ça avant, il n’y a que ces bateaux qui le permettent, dans des conditions particulières : là, on est à l’avant d’une dépression, ce qui nous permet d’avoir du vent fort et de la mer plate, c’est assez exceptionnel. »
"Le pilote barre mieux que le bonhomme"
Dans ces conditions, le pilote automatique est mis à contribution : « A ces vitesses et au reaching, vent de travers, le pilote barre mieux que le bonhomme ; surtout qu’à des moments, ne voyait pas à 50 mètres, poursuit le barreur/régleur de 38 ans. Nous, on s’occupe des réglages pour être au maximum de la performance du bateau : on se donne un angle de gîte idéal et on essaie de s’y tenir avec les réglages de l’écoute et du chariot de grand-voile. Si le vent mollit, on joue aussi sur les réglages du foc. »Sur Sodebo Ultim 3 : « Nous, on cherche de la mer plate et des vents de 20 nœuds ; d’après les prévisions du jour, ce sont des conditions qu’on devrait pourvoir garder quasiment jusqu’au Cap Leeuwin. » conclut Thomas Rouxel.
Source : Sodebo