L’IMOCA Newrest – Art & Fenêtres a repris le large ce mardi 22 décembre au lever du soleil. Des conditions météo douces sont attendues pour la première partie du voyage le long des côtes africaines. L’équipage composé de trois membres du team se dirige vers les Canaries où Fabrice Amedeo embarquera pour la deuxième partie du parcours dans l’hémisphère Nord, direction la Trinité-sur-Mer.
Crédit : JM Liot
« Un bref arrêt est prévu pour me permettre de reprendre le bateau et de finir le voyage dans le dur des dépressions de l’hiver », explique le skipper qui vient d’arriver en France pour retrouver sa famille et se remet doucement de ce Vendée Globe qui n’aura pas été à la hauteur de ses ambitions et de ses rêves.
La navigation dans les dépressions hivernales et le golfe de Gascogne devrait permettre à Fabrice de renouer avec de bonnes sensations sur son bateau.
« Quand on tombe de cheval, il faut vite remonter, explique-t-il. J’ai hâte de renaviguer pour tourner la page et me projeter sur la suite. Les futures compétitions mais aussi nos projets océanographique et pédagogique. Ce que j’ai vu cette année dans l’Atlantique Sud renforce ma détermination à œuvrer à mon humble échelle pour la préservation des océans. »
"Réaliser une radiographie complète de ce grand océan Atlantique"
Chaque jour durant le convoyage retour vers la France, l’équipage procèdera à des relevés scientifiques grâce aux deux capteurs océanographiques embarqués à bord de Newrest – Art & Fenêtres, avec le soutien d’Onet et Éléphant Bleu. « Nos capteurs et notamment notre capteur microplastiques, vont tourner 24 heures sur 24 durant ce mois de navigation. Ce retour le long de l’Afrique – la route de l’aller nous a fait passer côté Brésil et Argentine – intéresse beaucoup les scientifiques qui vont récolter des données sur une route peu fréquentée », explique Fabrice. Avant de conclure : « au final, cette grande boucle Atlantique nous aura permis de réaliser une radiographie complète de ce grand océan Atlantique … en attendant les mers du Sud dans 4 ans ! »
Source : C Gutierrez