L'Occitane en a fini avec la traversée de l’océan Indien. Armel Tripon fait son entrée dans le Pacifique. Et il commence cette grande traversée dans les cinquantièmes hurlants à toute vitesse : Armel Tripon est le plus rapide sur 24 heures, avec 453 milles couverts. Les prochaines grandes étapes s’appellent l’antiméridien, le point Nemo et le cap Horn. Armel Tripon à la vacation de 10h ce mercredi matin.
Crédit : P Bouras
"Il faut le brider, sinon il s’emballe"
" J’ai bien dormi la nuit dernière et je vais bien dormir cette nuit aussi car la mer est plate. Les conditions sont vraiment sympas. Pour la première fois depuis trois semaines, la mer est plate et le bateau ralentit un petit peu. Il y n’a plus de bruit, c’est reposant. C’est une phase de transition, ça va durer environ 12 heures, je vais pouvoir en profiter pour bricoler.
J’étais en avant du front, la mer était dans le bon sens, j’ai pu accélérer. Le bateau partait dans des ruades à plus de 27-28 nœuds, il fallait le calmer tout le temps. Il faut le brider, sinon il s’emballe. Je le trouve costaud, c’est vrai que j’ai l’impression de mal le mener parfois car il grince. Je le trouve robuste, je fais le tour régulièrement pour vérifier et pour l’instant rien de bouge. Ce que je voulais, c’était avoir un bateau à 100% au cap Horn, je continue à ménager la monture.
J’étais en avant du front, la mer était dans le bon sens, j’ai pu accélérer. Le bateau partait dans des ruades à plus de 27-28 nœuds, il fallait le calmer tout le temps. Il faut le brider, sinon il s’emballe. Je le trouve costaud, c’est vrai que j’ai l’impression de mal le mener parfois car il grince. Je le trouve robuste, je fais le tour régulièrement pour vérifier et pour l’instant rien de bouge. Ce que je voulais, c’était avoir un bateau à 100% au cap Horn, je continue à ménager la monture.
"C’est un bon compagnon de route"
C’est un bateau qui est confortable en mer, il est bruyant, mais c’est le cas de tous aujourd’hui. Il faut apprendre à le supporter rapidement car ça peut être problématique pour se reposer. Il faut apprendre à reconnaître ses bruits. Certains restent, d’autres apparaissent. C’est un bon compagnon de route, il est joueur, causant, on le comprend assez vite, c’est agréable.
Ce qui est le plus agréable, c’est de doubler les bateaux ! C’est une bonne transition, là, avec un paquet qui va ralentir. Je recolle à des bateaux. Il y a des petites améliorations, comme toujours, mais globalement le bateau est super bien conçu en termes d’ergonomie et de facilité de manœuvres. Je suis toujours à une portée de main d’une main courante, c’est top pour la sécurité.
Le jour décline et je vais aller préparer une voile d'avant, un J0, une voile de tête de portant, car ça mollit : après j'irai dîner. Ensuite, ça sera une nuit de pause avec pas mal de sommeil s’il n’y a pas trop de changements de vent. Le J0 est une voile à tout faire, c’est assez pratique. Il y a deux voiles essentielles sur ces bateaux, le J0 et le FRO. Avec ces deux voiles, tu peux quasiment faire tout le Sud. Il y a aussi l’A7, mais il est un peu raté sur ce bateau, on n’a pas eu le temps de le développer. "
Ce qui est le plus agréable, c’est de doubler les bateaux ! C’est une bonne transition, là, avec un paquet qui va ralentir. Je recolle à des bateaux. Il y a des petites améliorations, comme toujours, mais globalement le bateau est super bien conçu en termes d’ergonomie et de facilité de manœuvres. Je suis toujours à une portée de main d’une main courante, c’est top pour la sécurité.
Le jour décline et je vais aller préparer une voile d'avant, un J0, une voile de tête de portant, car ça mollit : après j'irai dîner. Ensuite, ça sera une nuit de pause avec pas mal de sommeil s’il n’y a pas trop de changements de vent. Le J0 est une voile à tout faire, c’est assez pratique. Il y a deux voiles essentielles sur ces bateaux, le J0 et le FRO. Avec ces deux voiles, tu peux quasiment faire tout le Sud. Il y a aussi l’A7, mais il est un peu raté sur ce bateau, on n’a pas eu le temps de le développer. "
Source : VG