« The BOSS is back ! » claironnait ce matin Alex Thomson alors que son IMOCA rose et noir recommençait à afficher une vitesse à deux chiffres. En 10e position du Vendée Globe, le Britannique, qui aura mis 4 jours à réparer les importantes fissures sur les parties structurelles de l’avant de son bateau, revient dans le match dans le groupe des chasseurs, entre Initiatives-Cœur et ARKÉA PAPREC.
Crédit : ATR
"Faut-il garder le foil endommagé ?"
Thomas Ruyant, lui, digère encore son avarie de foil bâbord survenue hier matin mais affiche une détermination sans faille pour diminuer l’écart de plus de 100 milles avec Charlie Dalin. Il sait statistiquement que le foil tribord est le plus utilisé sur un Vendée Globe. La question du jour est : « Faut-il garder le foil endommagé ? ». La réponse de Laurent Bourguès, son directeur technique : « Thomas l’a rentré à fond, mais à certaines allures, en tribord et au reaching, une partie du foil traine dans l’eau et est donc soumis à de fortes contraintes, surtout à haute vitesse. En cas de rupture, des dommages collatéraux sont à craindre, notamment au niveau du tirant d’outrigger. Si ce risque nous semble trop important, Thomas devra couper le foil. »
Classement 15:00 (heure française)
1. Charlie Dalin, APIVIA, 34 882.23 km de l'arrivée
2. Thomas Ruyant, LinkedOut, à 119.08 milles du leader
3. Jean Le Cam, Yes We Cam!, à 351.14 milles du leader
4. Kévin Escoffier, PRB, à 529.84 milles du leader
5. Boris Herrmann, Seaexplorer - Yacht Club de Monaco, à 531.02 milles du leader