Sodebo Ultim 3, qui a parcouru 755 milles en 24 heures, à 31,5 nœuds de moyenne, évolue à la latitude des Canaries ce matin, avec une avance de 124 milles sur le tableau de marche d’Idec Sport, détenteur du Trophée Jules Verne. Après 48 premières heures engagées, Thomas Coville et ses sept équipiers devraient bénéficier dans la journée de conditions de plus en plus favorables à une belle glisse vers l’équateur.
"Tout le monde a pris son rythme"
"Compromis entre la performance et l’usure du matériel"
Et Sodebo Ultim 3 a déjà atteint d’impressionnantes vitesses, puisque le skipper a ajouté : « Pour l’instant, c’est François Morvan qui a la palme avec une pointe à 48,9 nœuds, mais ce n’est pas l’objectif, on essaie plutôt d’avoir des vitesses moyennes élevées qui n’altèrent pas le bateau. Il faut tout le temps avoir en tête le compromis entre la performance et l’usure du matériel, c’est à moi qu’incombe cette responsabilité, donc je ne pousse pas forcément les gars à aller très vite, parce que le risque est de brusquer le bateau et de les fatiguer. »"On ne va que vers du plus facile"
Une avance sur le tableau de marche d’Idec Sport qui a doublé en 24 heures (124 milles ce vendredi matin) et des conditions qui vont peu à peu s’apaiser : « Après un début de course assez engagé, on ne va que vers du plus facile. Jusqu’ici, nous étions plutôt dans 25-30 nœuds de vent avec une mer jusqu’à 4,5 mètres ; on s’attend désormais à 15-20 nœuds et entre 1 et 3 mètres de mer, ça sera plus drôle. Car plus la mer est plate, plus le bateau est confortable à vivre tout en allant toujours aussi vite, ce sont les allures optimales pour Sodebo Ultim 3. »
Ce que confirmait jeudi soir le routeur du trimaran, Jean-Luc Nélias : « Le vent va peu à peu mollir et tourner, la mer va s’aplatir, la température se réchauffer. A partir de vendredi, ils seront dans des conditions d’alizés très sympas, mais qui ne vont pas durer si longtemps, parce que le bateau va très vite, ils devraient être à l’équateur en 5 jours environ. »
Source : Sodebo