La flotte du Vendée Globe est aux Sables d’Olonne. Armel Tripon, skipper de L'Occitane, prendra le départ de son premier tour du monde le 8 novembre prochain. "Le départ va arriver vite maintenant. Je suis impatient de vivre ça. Je suis un peu comme un lion en cage. Je suis en manque de course, j’ai envie de partir !"
Credit : P.Bouras
Etre au départ du Vendée Globe, c'est déjà une victoire en soi ?
"Etre ici aux Sables-d’Olonne, c’est l’aboutissement d’un projet de deux ans, c’est le fruit du travail de toute une équipe, c’est la concrétisation de tous les efforts produits pour en arriver là. Et au-delà, c’est un rêve vieux de 15 ans pour moi qui se réalise : être au départ du Vendée Globe, ce n’est pas rien !"
Avez-vous ressenti une vraie émotion à arriver ici, dans le port du Vendée Globe ?
"C’est déjà un grand moment ! On a fait une partie du convoyage à côté de Charal et nous sommes entrés dans le chenal bord à bord avec Jérémie (Beyou)… Quand tu es marin, entrer ici avec un 60 pieds pour prendre le départ du Vendée Globe, c’est un moment très symbolique, très fort. On va partir faire le tour du monde… "
Quel est votre programme d’ici le départ ?
"Sur le bateau, toute l’équipe est là pour régler les derniers détails. Tous les gros dossiers sont évidemment bouclés comme les pilotes, les voiles, l’énergie, l’informatique etc. On est prêts. Il reste juste des petites choses à peaufiner qui ont leur importance : par exemple finaliser l’avitaillement, qui est déjà fait à 80%, installer et régler les toiles de matossage, des choses comme ça. On a utilisé intelligemment notre temps depuis le dernier chantier en priorisant tout ce qui est très important et là on a parfaitement le temps de fignoler les détails"
Cette semaine, j’ai des rendez-vous avec des journalistes tous les jours. Visiblement ça intéresse du monde le Vendée Globe ! En ces temps de crise sanitaire, je pense qu’on offre une fenêtre sur le large, un bol d’air, l’occasion de s’évader et de sortir d’un quotidien qui peut être un peu morose. La course apporte un peu d’iode, un parfum d’aventure."
"Je fais du sport, du yoga, de la relaxation, je marche, je cours, je vais chez le kiné… et il ne faut pas que j’oublie de me détendre un peu aussi ! On a quand même eu un programme très chargé entre la remise à l’eau du bateau, la qualification, le Défi Azimut, etc. Or il faut aussi prendre le temps de recharger les batteries : bien manger, bien dormir… engranger du repos au maximum."
Deux séances de dédicaces sont prévues avec Armel Tripon
- Vendredi 23 octobre de 10H30 à 12h00
- Jeudi 29 octobre de 10h30 à 12H00
Source : V Bouchet