74 jours sur un Vendée Globe, 42 jours en multicoque, 40 jours en équipage… Il y a longtemps que les meilleurs marins au monde ont franchi la fatidique barre des 80 jours pour réaliser un tour du monde à la voile. Et pourtant, c’est bel et bien cet emblématique temps de course qu’Alan Roura espère viser à l’occasion de sa deuxième participation au Vendée Globe.
Tourner en moins de 80 jours
« Ce nombre vient forcément du roman de Jules Verne, que j’ai lu enfant, explique-t-il. Je trouve la référence jolie, ça me donnerait l’impression d’entrer dans le club un peu fermé de ceux qui tournent autour de la terre en moins de 80 jours. »
En 2008-2009, il avait fallu 89 jours à son bateau pour boucler la boucle, hissant son skipper de l’époque, Armel Le Cléac’h, sur la deuxième marche du podium. Quatre ans plus tard, Bertrand de Broc terminait 9ème de l’édition 2012-2013 après 92 jours de mer. « Le bateau en est capable, assure ainsi son skipper de 27 ans, il n’en était pas si loin les dernières fois. Et en trois ans, nous l’avons fait évoluer, nous lui avons apporté beaucoup d’améliorations lui permettant d’être plus léger et d’aller encore plus vite, tout en restant fiable. »
"25 jours de moins que mon premier résultat"
« Je m’en sens capable aussi, assure le jeune skipper. Cela représente 25 jours de moins que mon premier résultat en 2016-2017… C’est énorme, mais c’est aussi pour cela que j’ai changé de bateau et que je me prépare depuis plus de trois ans. J’ai le sentiment d’être monté en puissance d’année en année, avec le record de l’Atlantique en apothéose, où je suis vraiment allé dans le dur. Je vais tout donner, avec comme principale ambition de bien faire les choses. »Imoca de 2007
Par la rédaction
Source : A.Roura