À poste à Saint-Quay-Portrieux depuis mardi, Anthony Marchand attaque la dernière ligne droite avant le coup d’envoi de la Solitaire du Figaro. "J’arrive avec beaucoup d’envie sur la course. Je vais tout donner pour aller chercher une victoire d’étape et finir dans le Top 3 au classement général."
Crédit : A Courcoux
Troisième l'an dernier
Ce dimanche à 13 heures, le Costarmoricain et ses 33 concurrents s’élanceront pour la première des quatre étapes de La Solitaire. Le skipper du Groupe Royer – Secours populaire, qui a terminé 2e de l’édition 2018 puis 3e l’an dernier, aimerait réussir à l'accrocher à son palmarès. Cependant, il le sait, la tâche ne sera pas facile.
Avec déjà neuf participations à l’évènement, Anthony Marchand est sans conteste l’un de ceux qui en compte le plus, et il compte bien en tirer avantage.
Un programme alléchant qui n’est pas pour déplaire au skipper du Figaro Bénéteau 3 aux couleurs du Groupe Royer et du Secours populaire. « Quelles que soient les difficultés des différentes étapes qui nous attendent, il ne faut pas les sous-estimer. On le constate souvent : les tracés les plus simples sur le papier sont souvent ceux où il se passe le plus de choses et où les plus gros écarts se créent », note le navigateur.
« Cette année, une large partie de la course va se jouer en Manche. Sur ce terrain de jeu, il faut gérer les courants, les nombreux passages de DST (dispositifs de séparations de trafic, ndlr), les algues, les cailloux… Tout peut vite devenir compliqué. De plus, il suffit d’une étape de vent fort pour que survienne la casse matérielle », ajoute Anthony Marchand, conscient que le Figaro Bénéteau 3 impose une gestion différente dans les conditions musclées que son prédécesseur.
Source : M Briquet
Un programme alléchant qui n’est pas pour déplaire au skipper du Figaro Bénéteau 3 aux couleurs du Groupe Royer et du Secours populaire. « Quelles que soient les difficultés des différentes étapes qui nous attendent, il ne faut pas les sous-estimer. On le constate souvent : les tracés les plus simples sur le papier sont souvent ceux où il se passe le plus de choses et où les plus gros écarts se créent », note le navigateur.
« Cette année, une large partie de la course va se jouer en Manche. Sur ce terrain de jeu, il faut gérer les courants, les nombreux passages de DST (dispositifs de séparations de trafic, ndlr), les algues, les cailloux… Tout peut vite devenir compliqué. De plus, il suffit d’une étape de vent fort pour que survienne la casse matérielle », ajoute Anthony Marchand, conscient que le Figaro Bénéteau 3 impose une gestion différente dans les conditions musclées que son prédécesseur.
« En ce sens, toutes les manches peuvent être dangereuses mais c’est aussi ce qui fait l’intérêt de la course, cette dernière étant à la fois complète et exigeante. C’est bien d’être le local de l’étape, mais c’est aussi à double tranchant », prévient le Costarmoricain qui souhaite ne pas se mettre trop de pression sur les épaules cette année.
Des ambitions fortes, des actions fortes
Récemment auréolé d’une belle troisième place à la Solo Guy Cotten, le skipper de Groupe Royer – Secours populaire a la niaque. « Après dix saisons sur le circuit, j’avais besoin de souffler un peu et de naviguer sur d’autres supports. Avec le bouleversement du calendrier de la classe en raison du Covid-19, j’ai pu faire un peu d’Ultime, d’IMOCA, de Multi50 et de Moth à foil.Ça m’a fait un bien fou et j’arrive, par conséquent, avec beaucoup d’envie sur la course. Je vais tout donner pour aller chercher une victoire d’étape et finir dans le Top 3 au classement général », relate Anthony Marchand, qui après être monté sur les deuxième et troisième marches du podium lors des deux dernières éditions, aimerait légitimement se hisser sur la plus haute cette année.
Source : M Briquet