Thomas Ruyant s’est octroyé la troisième place de la Vendée-Arctique, en 10 jours, 6 heures, 24 minutes et 12 secondes, à bord de son foiler dernière génération LinkedOut. Thomas Ruyant, un peu plus d’un an après la mise à l’eau de son plan Verdier lancé sous le nom d’Advens, s’est rassuré quant aux potentiels de son voilier et a marqué les esprits.
Crédit : P Bouras
Son plan Verdier, s’il semble peiner quelque peu dans la franche pétole, a fait preuve d’une étonnante capacité à aller vite à quasiment toutes les allures. Si le reaching, à l’instar de ce qu’il a encore laissé voir la nuit dernière travers au vent soutenu de secteur Nord, est indéniablement le point fort des foilers nouvelle génération, LinkedOut s’est aussi montré très à l’aise aux allures proches du lit du vent.
Un final d’anthologie
Revenu dans le tableau arrière du leader Charal, LinkedOut donnait à une centaine de milles de l’arrivée l’impression de pouvoir l’emporter. Charal accompagnait la légère rotation du vent au secteur Nord et travers au vent accélérait inexorablement. La porte était alors ouverte pour Apivia qui glissait sous le vent de LinkedOut pour aller chercher la deuxième marche du podium.Thomas Ruyant : "J’espère que le rythme du Vendée Globe sera plus facile !"
« La course a demandé beaucoup d’énergie à chaque instant. Je suis cramé. J’ai l’impression de ne pas avoir dormi du tout. J’espère que le rythme du Vendée Globe sera plus facile ! Sur ces bateaux, il faut être dessus en permanence. Dès qu’on se relâche, on perd vite 4 ou 5 noeuds de vitesse. Les bons réglages sont difficiles à trouver. Très heureux d’avoir régaté ainsi avec Jérémie et Charlie.
Je suis naturellement un peu frustré du dénouement. J’ai pris beaucoup de plaisir à régater. Le clin d’oeil à l’Islande, pour un Dunkerquois, était très sympa.Je remercie évidemment mon équipe qui a fait un gros travail ces derniers mois. Rendez-vous le 8 novembre au départ du Vendée Globe qui s’annonce unique. »
Source : TB Press