Thomas Ruyant masquait mal mardi 14 juillet dernier sa déception à l’arrivée de la Vendée - Arctique - Les Sables. Le skipper de LinkedOut ne se sent guère payé de retour avec cette troisième place. A l’heure des bilans et autres débriefings techniques, il ne retient pourtant que le meilleur, heureux d’avoir pu se confronter à ses principaux rivaux de l’automne prochain. Pendant le chantier estival, il va doter sa monture des versions 2 de son jeu de voiles et surtout, de ses foils.
Crédit : E Stichelbaut
« Nous avons encore une énorme marge de progression devant nous » assurait Thomas Ruyant Ruyant à son arrivée de la Vendée Arctique. « Je suis déçu du résultat de la course, car je pouvais rêver mieux faire, et parce que j’ai aussi fait pas mal de bêtises. »
« On a été dans le match, au contact et on a prouvé la justesse de nos choix en matière d’ergonomie notamment. Nos bateaux sont d’une exigence extrême. S’amariner n’a pas été facile, mais il est étonnant de constater qu’on s’habitue très vite à tout, au bruit, aux chocs, à la survitesse.
On entre relativement vite dans la performance, et c’est grisant. Dès qu’on établit les bons réglages, le bateau accélère avec une violence inouïe. Pour être prêt mentalement à encaisser ce stress, il faut beaucoup naviguer. C’est ce que je vais m’attacher à faire à partir du 10 août.
D’ici là, le bateau va être inspecté sous toutes ses coutures, à sec et en chantier. De nouvelles voiles arrivent, couplées avec la V2 de nos foils. Rien de révolutionnaire de ce côté là, juste des améliorations qu’il faudra valider en mer. »
Par la rédaction
Source : TB Press
