Les Voiles de St. Barth se dérouleront en avril 2020. L’occasion de mettre un coup de projecteur sur les femmes qui font la course. Cette année, Morgane Ursault Poupon participera à l'épreuve pour la première fois. "La perspective de régater au plus haut niveau sur un plan d’eau aussi incroyable que celui de Saint-Barth est évidemment excitante."
Credit : UP Sailing
« Je prends tellement de plaisir à participer aux Voiles de St. Barth Richard Mille ! », assure la résidente d’Antigua. « C’est à couper le souffle de regarder les Maxi courir et croiser des bateaux comme le mien (un J 122, ndlr). Au fil des années, nous nous connaissons tous. Il y a de la vraie camaraderie plutôt que de la rivalité », assure Pamala Baldwin qui n’a manqué aucune édition depuis 2016, et qui compte bien conserver son titre cette année.
La concurrence s’annonce rude lors de cette 11e édition, avec notamment l’arrivée de nouvelles têtes, féminines elles aussi, à l’image de Morgane Ursault-Poupon.
Morgane Poupon pour une première à Saint Barth
La jeune femme, skipper du Class40 « Up Sailing – Unis pour la planète » s’apprête à signer sa première participation à la course. « Prendre part aux Voiles de St. Barth est quelque-chose qui me tenait à cœur depuis longtemps. Jusqu’ici, les dates ne coïncidaient jamais avec mon planning. Aujourd’hui, c’est le bon moment ! Je suis très contente d’autant que c’est mon oncle, Luc Poupon, qui a créé l’évènement et qui continue de le coorganiser aujourd’hui avec François Tolède », détaille Morgane Poupon qui se réjouit par ailleurs de courir sur son propre bateau.« Après la Transat Jacques Vabre, j’ai remonté mon Class40 aux Antilles et je prévois de participer également à la Heineken Regatta, puis à l’Atlantic Cup avant d’enchainer avec la Transat Québec St-Malo pour rentrer en Europe », souligne la navigatrice qui sera notamment entourée de Rémi Lhotellier, l’un de ses fidèles équipiers, puis de Louis Duc, 5e de la dernière Route du Café en duo avec Aurélien Ducroz en Class40.
« La perspective de régater au plus haut niveau sur un plan d’eau aussi incroyable que celui de Saint-Barth est évidemment excitante », assure Morgane Ursault-Poupon.
Source : A Lemarchand