Après l'arrivée victorieuse de Crédit Mutuel cette nuit, ce jeudi 14 novembre, à 13h58 (heure française), Sam Goodchild et Fabien Delahaye franchissaient la ligne d’arrivée de la 14e édition de la Transat Jacques Vabre en 2e position chez les Class40. A 17h21, c'était au tour d'Aymeric Chappellier et Pierre Leboucher de franchir la ligne, troisième. ITW.
Credit : JM Liot
Fabien Delahaye, deuxième
"Il y a eu de la belle bagarre, c’était chouette, même si rapidement il y a eu des écarts entre Crédit Mutuel et nous. On courait après les milles. On a rapidement creusé avec Aïna après le Pot-au-noir, on n’avait pas la même météo.En fait, même s’il y a de l’écart, c’est stressant parce que tu ne sais pas ce qu’ils ont comme météo. On ne maîtrise plus rien.
Le passage de l’anticyclone, nous nous sentions à la limite, et Aina ne s’arrêtait jamais ! Ils avaient un super angle avec toujours de la pression, ils étaient toujours bien placés par rapport à nous. On était à l’attaque."
Sam Goodchild, deuxième
"Crédit Mutuel était toujours bien positionné ouest. Ils ont attaqué très fort très tôt, ils méritent leur place ! Les derniers deux jours étaient fatigants. Il fallait jouer dans les molles et les nuages. On n’a rien eu pour nous. On stressait, on avait peur de s’arrêter et de les voir revenir. On est super content d’être arrivés !"Aymeric Chappellier, troisième
"Content d’être là, heureux de cette troisième place, on s’est bien bagarré, Crédit Mutuel et Leyton ont été meilleurs que nous, dans le vent, ils se sont montrés indomptables. Effectivement, Fabien (Delahaye) et Sam (Goodchild) ont bien poussé leur bateau, ils ont plus attaqué que nous. On s’est cherché un peu, on a parfois réduit un peu trop.Je pense qu’on a manqué d’attaque, mon bateau est vendu et je n’avais pas envie de prendre des risques. Un démâtage, c’est 60 000 balles que je n’ai pas. Donc, nous avons été sur la pédale douce à certains moments.
On savait que sur la mer formée Crédit Mutuel va très vite. En vitesse de pointe, il n’est pas supérieur, c’est juste qu’il ne s’arrête pas, il passe au-dessus des vagues alors que nous on s’arrête."
Pierre Leboucher, troisième
"Le Pot-au-noir, c’est vraiment mystérieux, les grains arrivent n’importe comment, ils se forment très vite ils se déforment aussi vite, c’est vraiment aléatoire. On a vu ce qu’il s’est passé en IMOCA, il faut une part de chance. Quant à Crédit Mutuel, bravo à eux d’avoir réussi à tirer sur la machine sans casser."Par la rédaction
Source : TJV