Le départ de Brest Atlantiques sera donné mardi à 11h00 au large de Brest. Les quatre maxi-trimarans de la Classe Ultim 32/23 restent amarrés au ponton jusqu’à leur départ mardi et visibles depuis le quai de la Douane. Toutes les informations pour suivre au plus près l’envol des quatre géants.
Crédit : A Courcoux
Le matin du départ, mardi 5 novembre, les Brestoises et les Brestois souhaitant encourager les huit skippers et les quatre media men pourront le faire depuis le quai de la Douane. Les départs des bateaux du ponton s’échelonneront toutes les quinze minutes, entre 7h30 et 8h30.
Gitana17, Actual Leader, Sodebo Ultim 3 et Macif se dirigeront ensuite vers la rade abri puis vers la rade, le goulet puis l’avant-goulet, avant de se rendre vers la ligne de départ, d’une longueur de 2.5 milles, située au large de la pointe Saint Mathieu, entre la bouée occidentale de l'île de Sein, à laisser à bâbord, et le bateau comité de course, le remorqueur de la Marine Nationale Le Rhône, à laisser à tribord.
Le départ sera donné à 11h00, la cartographie aura auparavant été activée pour permettre de suivre l’évolution des quatre bateaux.
Les mots ultimes :
François Gabart (Trimaran Macif) : « Vu les conditions annoncées mardi, l’état d’esprit est à la concentration. Ça va être un peu sport, donc il va falloir naviguer intelligemment et en souplesse. Le bon compétiteur, c’est celui qui arrive à trouver le compromis entre attaquer et préserver son matériel, c’est le jeu même de la course au large. Sinon, je suis assez excité, j’aime bien ces moments de veille de départ, ils sont assez uniques, j’aimerais parfois qu’ils durent plus longtemps. »Thomas Coville (Sodebo Ultim 3) : « Il va falloir d’entrée trouver ce dosage délicat entre vitesse et sécurité, ce n’est pas simple de ralentir nos machines. Après, ce sont de gros bateaux capables de passer dans de la mer forte et c’est peut-être mieux d’apprendre tout de suite que d’attendre d’être sous l’Afrique du Sud pour avoir ces conditions, je préfère voir le verre à moitié plein. »
Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild) : « C’est très musclé au niveau de la mer surtout, on va aller vite face à la mer, il va falloir calmer le jeu, on ne va pas aller à fond. J’ai hâte de partir, d’être en course sur ce bateau, ça fait sept mois que je m’entraîne et que j’en rêve, je suis super content. »
Yves Le Blévec (Actual Leader) : « Nous serons pour le départ dans des conditions d’angle et de force de vent, 120 degrés et 30 nœuds, dans lesquelles nos bateaux sont capables d’aller super vite, mais il y a deux paramètres à prendre en compte en plus : les rafales jusqu’à 40 nœuds et surtout une mer formée de travers. Nous, on va y aller tranquilles, on est partis pour 30 jours de mer, il va falloir être mesuré pendant ce petit pourcent du parcours. »
Source : Brest Atlantiques