Bientôt, le trimaran MACIF s’élancera dans le goulet de la rade de Brest pour la première édition de la Brest Atlantiques. S’installera un jeu à quatre Ultim 32/23 sur 27 à 30 jours de course. François Gabart, le skipper : "Est-ce que nous pouvons réduire l’écart ? Peut-être, mais pas au point de faire du trimaran MACIF le plus rapide des quatre. Et ce n’est pas ça qui va me faire croire qu’on ne peut pas gagner."
Crédit : JM Liot
La concurrence ?
Au trimaran MACIF, François Gabart, Gwénolé Gahinet et le mediaman Jérémie Eloy, feront face le trimaran Sodebo Ultim, le maxi Edmond de Rothschild et Actual Leader. « Nous avons face à nous les meilleurs marins du large de la planète. Sodebo a un potentiel de progression énorme et, dans une course aussi longue que la Brest Atlantiques, Actual Leader, qui a plusieurs tours du monde au compteur, peut nous surprendre parce qu’il est le bateau le plus fiabilisé. Quant à Edmond de Rotshchild, c’est un bateau fabuleux, capable d’aller très vite. Il était le plus rapide lors de la préparation de la Route du Rhum 2018. ».Objectif fiabilisation
Cet été, le trimaran MACIF a été l’objet de bien des soins. « Les modifications liées à la performance de MACIF paraissaient marginales sur le papier, mais j’ai été surpris de certains gains, s’enthousiasme François Gabart. Ce n’était pas attendu parce que l’objectif initial était d’être capable de maintenir le trimaran MACIF dans la performance sur des temps longs. Et je parie que, sur la course, nous allons continuer à apprendre sur les capacités du trimaran MACIF. ».Vous conseille : Le départ de Brest Atlantiques reporté : "Il n’est pas raisonnable de lancer les Ultim dans ces conditions" - 31 octobre 2019
Source : Macif Course au Large