A hauteur du détroit de Gibraltar, Charlie Dalin et Yann Eliès tiennent la tête de la Transat Jacques Vabre en IMOCA. Depuis hier, avec la bascule progressive du vent, APIVIA commence à exploiter les qualités de vitesse qu’il démontrait déjà lors des entraînements de l’été. Les deux marins sont en tête depuis hier soir.
Crédit : M Horlaville
Mis à l’eau en août, APIVIA impressionne par sa capacité à jouer aux avant-postes depuis le début de la Route du café. Charlie Dalin et Yann Eliès ont pris soin de courber l’échine d’abord, quand il s’est agi d’affronter un vent et une mer de face.
La suite ?
S’ils avancent à petite vitesse, faute de carburant – le vent souffle à 8 – 10 nœuds, Charlie Dalin et Yann Eliès vont trouver de la pression à mesure qu’ils descendront dans le sud. Dans le même temps, le vent qui vient de l’ouest virera nord, puis s’établira de nord-est. L’entrée dans les alizés se rapproche : avant les Canaries, une zone de 220 milles environ offre un vent de nord-est de 22 à 30 nœuds établis.Charlie Dalin à la vacation de la Transat Jacques Vabre ce matin :
« On se tire la bourre avec PRB et Charal, ces références permettent de savoir où on en est en termes de vitesse et de réglages. On a souvent de bons pointages, c’est plutôt positif, le bateau a la vitesse facile, on fait parfois des pointes de vitesse assez étonnantes.
D’heure en heure, on trouve de nouveaux réglages. Le bateau glisse doucement, il y a un peu plus de vent que sur les fichiers, ça glisse correctement. On va avoir beaucoup de vent, très fort, à hauteur du Maroc. On attend aussi la dorsale. Si on arrive à la franchir en un seul empannage, ce sera bien. ».
Source : Apivia