Et de deux pour Kevin Escoffier et Nicolas Lunven ! Le duo PRB s’est adjugé, sur les 48H Azimut, la 2ème place derrière Charal de Jéremie Beyou et Christopher Pratt. PRB décroche ainsi son 2ème podium d’affilée, après celui de la Rolex Fastnet Race en août dernier. Entretien avec Kevin Escoffier à l’arrivée.
Crédit : Y Riou
Deuxième course et deuxième podium avec PRB !
Kévin Escoffier : « J’avais dit que si nous faisions un podium, je serais content. Cela prouve que la 2ème place que nous avons été chercher au Fastnet avec Nico (Lunven) le mois dernier n’était pas du hasard.Nous faisons 2 au Fastnet, 2 sur les Runs et 2 sur les 48H Azimut, et ce toujours derrière Charal de Jéremie (Beyou), c’est bien, nous sommes réguliers. Après, la régularité de 2ème ne nous plaira pas très longtemps (rires) ! »
Les conditions ont été variées sur ce parcours, l’occasion de bien tester le bateau ?
« Oui nous avons eu du reaching, du portant, du près, c’était vraiment bien de naviguer sous toutes ces allures. Au reaching, nous avons été moins rapides, nous avons encore des choses à trouver, notamment travailler sur les voiles et sur les réglages d’appendices. Au près, nous avons vu que nous allions bien et au portant nous sommes revenus aussi un peu. Cela prouve que le bateau PRB est polyvalent ! »Ce fut donc une dernière confrontation enrichissante à quelques semaines du départ de la Transat Jacques Vabre ?
« En effet, c’était d’ailleurs très important d’y être ! Il y avait du niveau sur l’eau avec 21 bateaux dont 3 de dernière génération. Le parcours était beau, les conditions aussi. Nous étions réellement en configuration Transat Jacques Vabre avec Nico, c’était parfait ! Nous avons encore emmagasiné de l’expérience tous les deux. De la confiance dans le bateau également car les conditions rencontrées nous ont permis de l’éprouver, les alarmes ont d’ailleurs parfois sonné (rires), preuve que c’était soutenu ! »De nouvelles sessions d’entrainements avec le Pôle Finistère Course au large auront lieu dès la première semaine d’octobre.
Source : P Bellalin
