Charal, 11th Hour, PRB, le trio de tête des 48H Azimut attendu demain au petit matin à Lorient - IMOCA

Les 48 heures ne sont pas les runs. Après les chronos qui ont permis d’établir une première hiérarchie mercredi, l’épreuve du large consacre maintenant les machines les plus abouties et éprouvées. Charal fait l’objet d’une rigoureuse mise au point depuis maintenant un an. 11th Hour (2ème) et PRB (3ème) sont rodés depuis longtemps. Sans parler d’Arkea Paprec qui pointe au delà de la 15ème place et dont on découvrira peut-être à son arrivée pourquoi il n’a pas pu s’inviter au match …


Crédit : Y Zedda

Apicil dans le rythme

Et dans ces conditions musclées, force est de reconnaître que si Charal mène le bal depuis Groix, il n’a pas ridiculisé les générations précédentes. La prestation d’Apicil, toujours cinquième ce soir, permet aussi de relativiser. Formidablement mené par le tandem Seguin-Richomme, ce plan Finot-Conq datant de 2007 a retrouvé une seconde jeunesse.

Charal contrôle 

A 160 milles de l’arrivée, la bataille bat son plein, d’autant que la route retour est semée d’embûches. Le vent qui doit souffler du Sud sur la fin du parcours a invité tous les concurrents à faire un contre bord d’une cinquantaine de milles dans cette direction avant de remettre le cap vers la maison. Un placement tactique dont ne tient pas compte la cartographie et qui a bouleversé les positions dans l’après-midi lorsque les premiers croisaient la route des retardataires encore en approche de la deuxième marque. Mais la hiérarchie n’a pas vraiment bougé mis à part le joli retour de Banque Populaire dans le top 10 ce soir. Charal contrôle toujours et semble même tirer bénéfice de son option Sud, la plus marquée de la flotte.

Au jeu des décalages, les écarts peuvent encore s’accroître ou se combler. Le petit minimum dépressionnaire qui remonte des côtes cantabriques canalise la route dans un étroit couloir et de faibles décalages en latitude pourraient générer des conditions assez variables cette nuit.

ETA prévue à 6 heures demain matin devant Lorient

Si tout se passe comme sur les fichiers météo, que les concurrents vont encore décortiquer ce soir, les leaders devraient parer l’île de Groix (qu’ils doivent laisser à tribord) vers 6 heures. Dénouement de ces 665 milles menés tambour battant au lever du jour.

Vers un monde sans Sida abandonne

Pas d’avarie ou de problème technique pour Erik Nigon qui a fait part de sa décision de rentrer directement à Lorient pour ses obligations associatives.

Source : Défi Azimut