Après 5700 km parcourus depuis Saint-Pétersbourg dans des conditions climatiques défavorables et en autonomie énergétique totale, Energy Observer est arrivé samedi 10 août aux îles du Spitzberg à 78° de latitude nord dans l’archipel du Svalbard (Norvège) considéré par la communauté scientifique comme l’épicentre, le "Ground Zero", du changement climatique. "Nous voulons vraiment montrer que nos ressources ne sont pas illimitées et qu’il faut coopérer avec la nature intelligemment."
Energy Observer en autonomie énergétique totale
« Nous avons navigué jusqu’au Spitzberg depuis la Russie en autonomie énergétique totale et démontré que notre mix énergétique constitue le futur non seulement du transport maritime, mais préfigure les nouveaux réseaux énergétiques développés à terre.De plus, dans une région si éloignée et pourtant profondément impactée par le changement climatique, c’est un symbole fort d'arriver avec ce navire sans aucun moteur thermique, sans utilisation de diesel contrairement à tous les autres navires, voiliers compris. Il est urgent d’agir sur tous les fronts !
Nous voulons vraiment montrer que nos ressources ne sont pas illimitées et qu’il faut coopérer avec la nature intelligemment comme on le fait avec notre bateau : on produit ce que l’on consomme, on va à la vitesse que les ENR nous permettent d’atteindre ! »
L’Arctique a perdu 1,6 million de kilomètres carrés de glace
En moins de 20 ans, l’Arctique a perdu 1,6 million de kilomètres carrés de glace. Cette fonte des glaces qui s’accélère a des conséquences pour l’écosystème local, mais aussi pour le reste du globe, à court, moyen et long terme.Cette arrivée au Spitzberg est une vraie première technologique, mais aussi le point d’orgue de trois années et 15 000 milles nautiques de navigation autour de l’Europe.
Crédit : Energy Observer - Amélie Conty
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Source : Rivacom