Après 48 heures de mer, la grande explication n’a pas vraiment commencé sur la quatrième étape de La Solitaire URGO Le Figaro. La zone de molle attendue la nuit dernière a bien posé ses grosses pattes sur les 46 solitaires encore en course (Clément Commagnac a abandonné). La très grande majorité de la flotte est compactée ce lundi après-midi en 5 milles, ce dont on n’avait plus l’habitude depuis le départ de cette 50e édition.
Crédit : A Courcoux
Visibilité quasi nulle
Dans une épaisse brume, les marins, poussés par un flux modéré de sud-ouest parfois perturbé par des trous d’air, sont restés au plus près de l’orthodromie, sans s’approcher du DST des Casquets, à l’exception de Matthieu Damerval (Klaxoon-M), qui a tenté une option de la dernière chance en passant sous le DST.Peu d’options, si ce n’est celle de surveiller en permanence l’AIS pour éviter une collision malvenue, la visibilité étant souvent réduite à une grosse centaine de mètres.
La dernière Manche
« Il y a une grande interrogation, répond Yann Château, spécialiste météo pour la direction de course. Sur les fichiers de vent purs, c’est assez rapide dans un vent de secteur nord-ouest, les premiers seraient à midi en approche de Barfleur, mais il y a en fait pas mal d’incertitudes liées à un front orageux qui remonte. Comme on est en bordure du phénomène, soit ça passe plutôt à l’est, et là, ils devraient descendre sans problème majeur, soit on est dans ce front qui génère des cellules orageuses, ce qui veut dire alternance de zones de molle et de vent, un peu ambiance Pot-au-Noir. » Ce qui signifie grains par-ci, zones de molles par-là.Pointage 18h35 (HF) 24 juin :
1 A Marchand2 W Harris
3 M Lagravière
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12 Y Richomme
13 A Loison
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20 G Mahé
par la rédaction
Source : F Quiviger