A Port-la-Forêt, c’est l’effervescence pour le team ARKÉA PAPREC dont l'IMOCA sera mis à l’eau mi-juillet. Son skipper Sébastien Simon est impatient. "Après la mise à l’eau, le but sera d’aller naviguer le plus vite possible sur la Rolex Fastnet Race et de faire connaissance avec ce bateau."
Crédit : M Viezzer / ARKÉA PAPREC
Se confronter aux autres
Vainqueur du Grand Prix Guyader puis récemment de la Bermudes 1000 Race à bord de l’ancien 60’ de Vincent Riou mis aux couleurs d’Arkéa - Paprec, Sébastien Simon reconnaît son impatience de prendre en mains son propre bateau. « Après la mise à l’eau, le but sera d’aller naviguer le plus vite possible sur la Rolex Fastnet Race et de faire connaissance avec ce bateau.J’ai vraiment hâte de me confronter aux autres et de voir ce que donnent les nouveaux bateaux. Les choix architecturaux des concurrents attirent l’œil et l’on a envie de savoir si cela fonctionne ou pas ! »
Arkéa Paprec prend forme
La phase d’assemblage du bateau a commencé il y a plus de 5 mois lorsque le team a reçu la coque du plan Kouyoumdjian dans ses locaux de Port-la-Forêt. « Nous avons « fermé la boîte » (assemblé la coque et le pont ndlr) il y a un mois », explique Pierre Gourdin, membre de l'équipe. « La barre d’écoute a été posée il y a une quinzaine de jours puis la zone de vie, le cockpit, etc. Sous le bateau, nous mettons en place le système de quille. Nous posons également le pied de mât. Le chantier avance très bien ! »« Depuis la semaine dernière, nous avons commencé à travailler sur tous les systèmes autour de la « boîte » : safrans, quille, foils, mât, etc. C’est une partie plus technique qui demande encore plus de minutie. Chacun a son rôle à jouer car nous avons toutes les compétences en interne pour cela. Nous arrivons sur une fin de chantier, il faut réussir à garder le rythme, voire accélérer ».
Sébastien Simon : "Je suis bien entouré"
34 personnes entourent actuellement le skipper d’ARKÉA PAPREC pour donner forme et vie au bateau qu’il mènera sur le Vendée Globe l’an prochain. « J’essaie de m’intégrer à la construction du bateau, de faire du composite avec l’équipe. Je suis bien entouré pour apprendre énormément de choses. C’est très enrichissant pour moi et je suis sûr que cela va me servir plus tard », s’enthousiasme Sébastien Simon un mois avant la mise à l’eau de son plan Kouyoumdjian.Source : M Fraleux