Le départ de la deuxième étape de la Sardinha Cup, la Grande Course n°1, sera donné ce mardi à 16h à Saint-Gilles Croix-de-Vie sur un parcours de 405 milles. Les conditions s’annoncent soutenues, laissant augurer d’une belle explication entre les 33 Figaro Bénéteau 3 en course sur cette étape.
© Christophe Breschi / Sardinha Cup
Premier Grand Parcours pour le Figaro 3
Le parcours de la deuxième étape de la Sardinha Cup, la Grande Course n°1, a été présenté par le directeur de course, Francis Le Goff, aux 33 tandems qui s’élanceront ce mardi (Hive Energy, de Will Harris et Eric Péron, victime d’une avarie de quille après avoir talonné le long de l’île d’Yeu sur le Warm-up, ne prendra pas le départ mais espère faire son retour sur la troisième étape). Un parcours de 405 milles qui débutera avec un départ devant Saint-Gilles Croix-de-Vie, avant un premier bord de près vers la bouée SN1 à l’entrée du chenal de Saint-Nazaire, puis une descente au portant vers la marque BXA, à l’entrée de l’estuaire de la Gironde.
Les Figaro Bénéteau 3 repartiront ensuite mercredi pour un nouveau bord de près jusqu’à la Jument des Glénan, avant de faire demi-tour et de redescendre vers l’île d’Yeu, à laisser à bâbord, et de couper la ligne d’arrivée à Saint-Gilles Croix-de-Vie. Soit un parcours qui devrait durer une grosse cinquantaine d’heures, l’arrivée étant prévue jeudi en fin d’après-midi.
Des conditions soutenues
Du côté de la météo, les conditions s’annoncent nettement plus soutenues que sur le Warm-up, avec un départ dans une bonne quinzaine de nœuds de nord-ouest et de la mer assez formée, promettant notamment une descente très rapide sous spi vers BXA, puis du vent forcissant mercredi, de l’ordre de 20-25 nœuds, plus fort au large qu’à la côte. Une météo qui devrait donner lieu à une belle étape de costauds. Le vainqueur est attendu jeudi en fin d'après-midi.Paroles de marins :
Alexis Loison (skipper de Région Normandie) : « Changement de décor, d’ambiance et de format, ça va être sympa, on va avoir de l’eau sur le pont et dans nos cirés, avec un premier bord vers Saint-Nazaire puis un long run sous spi qui va être très rapide. Il y aura moins d’aléatoire que sur le Warm-up couru dans des conditions plus faibles, mais la course au large est un sport complet où il faut être capable d’aller dans toutes les conditions. Là, on va pouvoir voir d’autres voiles que nous n’avons pas utilisées sur la première étape, les bateaux vont planer au portant, ce qui n’était pas le cas sur l’étape d’avant, on va apprendre des choses en vue de la suite du programme. »
Loïck Peyron (skipper de Action Enfance) : « Le Warm-up portait très bien son nom : conditions estivales et idéales. La deuxième étape va être bien différente, dans du vent, c’est bien aussi. On sera encore en mode découverte, nous sommes encore loin d’être opérationnels, ça demande du travail, je vois bien que cette forme de régate est une vraie spécialité qui n’est pas la mienne. Cette Sardinha Cup est vraiment intéressante, le niveau est exceptionnel et il y a de tout. »
Martin Le Pape (Skipper Macif 2017) : « Il va y avoir encore du match. En termes de conditions, on va avoir du vent relativement fort, changeant en direction et en force, il va falloir s’adapter et ne rien casser, être très vigilant et réactif, mais aussi rester lucide. Personnellement, j’ai un nouvel équipier sur cette course (Thierry Chabagny remplace Charlie Dalin sur la deuxième étape), on va tout découvrir ensemble, c’est un challenge de plus. Mais Thierry a montré en Figaro Bénéteau 2 qu’il était capable de gagner des étapes dans du vent, je pense avoir le bon cheval pour cette étape, je suis content de repartir après un Warm-up en demi-teinte. »
Tanguy Le Turquais (skipper de Quéguiner) : « Nous nous sommes clairement ratés sur le Warm-Up avec Armand (de Jacquelot, le co-skipper), nous ne nous l’expliquons pas. Là, nous n’avons pas envie de nous louper, si on se loupe encore une fois, ça na va pas être cool du tout. On a envie de montrer ce qu’on est capables de faire sur cette deuxième étape, parce qu’on sait que nous pouvons faire de belles choses. Nous sommes vraiment très motivés et concentrés pour cette fois éviter les erreurs. Avec les conditions musclées attendues, il y aura sans doute moins d’aléatoire, la gestion et la vitesse du bateau vont être plus importantes, ça nous va bien, car avec Armand, on aime bien ça ».
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Source : A Bourgeois