La Brest Atlantiques, nouvelle course annoncée lundi dernier par la Classe Ultim 32-23, partira de Brest et enverra la flotte des Ultim’ vers Rio puis le Cap, avant de rallier le Finistère. Pour François Gabart, c’est une nouvelle aventure dans laquelle le trimaran MACIF va s’aventurer le 3 novembre prochain.
Crédit : JM Liot
Un calendrier chamboulé
« Fin janvier, raconte François Gabart, on s’est retrouvé à un moment clé de l’histoire de la Classe. Puisque le calendrier initial était chamboulé suite aux accidents de l’automne, il fallait réinventer un programme. Je n’étais pas particulièrement inquiet de notre capacité à faire converger nos visions et nos intérêts, mais c’est rassurant de sentir que la classe Ultim 32/23 génère un vrai élan. Et je crois bien que, de toutes ces mésaventures, nous ressortons plus forts qu’avant ».
"J’aurais adoré m’arrêter à Rio et au Cap"
Nombre de scénarios ont été envisagés par les sponsors et les équipes sportives. Et ce triangle de l’Atlantique a plusieurs mérites. Pour le skipper du trimaran MACIF, il permet à la Classe d’écrire sa propre histoire en proposant un challenge sportif de longue haleine.« Il ne faut pas avoir honte de dire qu’il faut savoir mesurer les coûts. La Classe, et la course au large dans son ensemble, ont le devoir de proposer des événements viables économiquement. J’aurais adoré m’arrêter à Rio et au Cap, mais cela n’aurait pas forcément été cohérent, compte tenu du fait que l’ancrage de nos partenaires est avant tout en France. Nous avons avant tout pris en compte les enjeux de nos sponsors pour faire vivre cette belle aventure au plus grand nombre, notamment à leurs publics. »
Le triangle Brest, Rio, le Cap, Brest promet « un peu moins d’un mois de mer, ce qui n’est pas beaucoup plus court qu’un tour du monde par les trois caps, finalement. La première partie est assez classique, puis nous irons faire le tour de Sainte-Hélène par son nord, avant de remonter au portant depuis le Cap jusqu’à l’équateur. La remontée de l’Atlantique sera un classique du genre. Quant au double, je crois que cela nous permet de rester sur un format proche de celui de la Transat Jacques-Vabre, et cela va nous permettre de répondre aux problématiques de fiabilité que nous avons connues récemment, même si de tels trimarans ne sont pas faciles à gérer, même à deux ».
Retrouvez le programme de la Classe Ultim 32/23, ici
Source : S André