L'année 2019 s'annonce riche pour Jérémie Beyou et Charal : le skipper s'engagera à la fois sur le circuit Figaro et sur le circuit IMOCA. Avec en points d'orgue La Solitaire en juin et la Transat Jacques Vabre pour cloturer la saison.
"Avec le Figaro 3, on repart tous à égalité"
Si le projet de Charal et de Jérémie Beyou est tourné vers la préparation du Vendée Globe 2020, l'entreprise choletaise et le skipper ne se voyaient pas ne pas être au démarrage de l'aventure du Figaro 3. « Avec le Figaro 3, on repart tous à égalité, c'était le bon moment pour revenir. En plus, le niveau sportif ne faisant que monter en IMOCA, j'estime que si je veux viser la gagne, je dois naviguer le plus possible », explique Jérémie Beyou.Avec Alan Roberts
Pour se préparer, le skipper de Charal, qui a reçu son nouveau monotype à foils mi-janvier, s'entraînera avec le Pôle Finistère Course au large de Port-la-Forêt. Il a également choisi de s'associer au Britannique Alan Roberts, avec lequel il partagera le même préparateur qui a rejoint le Charal Sailing Team. « Nous avons beaucoup à apprendre l'un de l'autre, explique Jérémie. Alan a un gros background en dériveur monotype, il a une culture du détail qui ne peut que m'aider pour mieux comprendre le Figaro 3. De mon côté, je pense que je peux lui apporter sur l'aspect gestion de l'effort. »Concrètement, les deux marins navigueront dès la fin du mois de janvier sur le Figaro 3 acquis par le Britannique, le temps que celui de Jérémie Beyou soit mis aux couleurs de Charal, avant de poursuivre leur préparation sur ce dernier.
Jérémie Beyou a proposé à Alan Roberts de disputer avec lui la première course, en double, de la saison, la Sardinha Cup (26 mars-13 avril). Après quoi, il passera en mode solitaire, avec la Solo Maître CoQ (26 avril-5 mai), puis la Solitaire URGO Le Figaro tout le mois de juin.
"L'objectif sera de valider les modifications faites cet hiver"
L'IMOCA Charal est actuellement l'objet des attentions du Charal Sailing Team pour un chantier de deux mois. « Après avoir tout démonté, contrôlé et expertisé, nous avons dressé une liste de pièces à changer, commente Jérémie Beyou. Nous avons notamment remarqué des usures prématurées, ce qui nous confirme que c'était une bonne idée de mettre Charal à l'eau tôt et de le faire naviguer dans des conditions soutenues pour tester pièces et systèmes ».Le bateau sortira de l'atelier début mars pour une nouvelle session de navigations d'un mois et demi axées sur la performance. « L'objectif sera de valider les modifications faites cet hiver, mais aussi de tester nos nouvelles voiles, de façon à prendre ensuite les bonnes décisions d'optimisations pour le chantier suivant, de mi-avril à fin juin », poursuit Jérémie. Parmi ces optimisations, une étude est en cours au sein du cabinet VPLP afin d'évaluer s'il est judicieux de construire un nouveau jeu de foils.
L'IMOCA Charal sera remis à l'eau début juillet afin que son skipper, qui en aura tout juste terminé avec la Solitaire URGO Le Figaro, puisse débuter sa préparation à la saison en double. Le sommet en sera la Transat Jacques Vabre.
Par la rédaction
Source : I.Delaune