A partir de jeudi après-midi (heure de Paris), Armel Tripon est attendu en vainqueur Multi50 en approche de la Guadeloupe. Si le skipper de Réauté Chocolat capitalise encore 300 milles d’avance sur ses poursuivants Vauchel-Camus (Solidaires en Peloton – ARSEP) et Le Roux (FenêtréA-Mix Buffet), la navigation entre les grains dans une mer croisée devient particulièrement rock’n roll et stressante pour le leader.
Crédit : P Bouras
"C’est copieux, c’est tout sauf les vacances pour finir !"
Le skipper de RÉAUTÉ CHOCOLAT raconte avoir passé sa pire nuit de la transat, à gérer un vent et une mer forts. Avant d’espérer gagner, demain, il faut d’abord arriver, et le chavirage du Multi50 de Lalou Roucayrol il y a quelques heures rappelle que l’exercice du multicoque en solitaire est périlleux. Plus que jamais, la prudence est de mise à bord de RÉAUTÉ CHOCOLAT.
« Le chavirage de Lalou me fait froid dans le dos ! J’espère qu’il va bien et que les secours arriveront vite pour le récupérer ; ça met forcément un coup au moral, on est à bord des mêmes bateaux… J’essaie de naviguer le plus en sécurité possible mais ce n’est pas simple, car si je suis trop lent, je subis la mer. Le dosage n’est pas simple. »
Joint ce midi, Armel Tripon raconte avoir vécu « ma pire nuit de toute la transat ! J’en sors, je crois, mais ça a été très tendu : je me suis pris 35 nœuds de vent dans une mer agitée, peut-être 2 à 3 mètres de creux. C’est copieux, c’est tout sauf les vacances pour finir ! »
"J’ai pris bien plus que dans le golfe de Gascogne"
Hâte d'arriver
On parle maintenant d’un passage à la tête à l’Anglais, au nord de l’île, « peut-être entre 10h et 15h locales demain jeudi », soit entre 15 et 20h en France. A prendre avec prudence, puisque s’il accélère de nouveau - ou ralentit encore – il faudra une fois de plus recalculer le moment où il pourra enfin envisager la délivrance, cette grande victoire qu’il mérite amplement.
Source : J Cornille