François Gabart, dernier vainqueur IMOCA, revient sur la Route du Rhum en Ultim : "Il y a un plateau fabuleux" - ITW

S’il a déjà remporté la Route du Rhum à bord de l’Imoca MACIF en 2014, François Gabart se réjouit de repartir cette année, avec son Ultim : « L’histoire de la Route du Rhum est, depuis la première édition, intimement liée à celle des multicoques. Ils font partie de l’ADN de cette course, comme ils font partie de mon ADN. Je suis donc ravi de participer sur mon grand trimaran à cette course qui est l’exemple même de la réussite de ces bateaux ».


Crédit : V Curutchet


François Gabart : "un moment clé dans l’histoire des bateaux qui volent"

François Gabart peut devenir, en cas de victoire, le premier marin à s’imposer en Imoca et en Ultim. Le skipper du trimaran MACIF s’attaque à un défi de taille : « Évidemment, je ferai tout pour jouer la première place, mais il y a un plateau fabuleux, sportivement et techniquement, avec des marins de très grand talent et des bateaux extraordinaires ; un panel entre des trimarans récents, très performants sur le papier mais encore en phase de développement, et des bateaux plus anciens mais vraiment fiabilisés. Je suis donc très content d’être au départ de cette Route du Rhum. 

Cette édition est le fruit de tout le travail que nous faisons au sein de la classe Ultime 32/23 depuis quelques années et elle restera à mon avis un moment clé dans l’histoire des bateaux qui volent ! »


Repousser ses limites

Quand il ne navigue pas à bord de MACIF, François Gabart n’est jamais bien loin du littoral. Sportif accompli, il pratique de nombreux sports nautiques en guise de préparation : Moth à foil, surf, kayak, paddle, pratiqué sur foil depuis peu. « Tous ces sports ont en commun une notion de glisse qui est clairement une source d’épanouissement et qui permet de me confronter aux problématiques d’équilibre qui constituent mon quotidien sur le trimaran MACIF ».

« Repousser ses limites : c’est un point fondamental : s’il fallait tout le temps reproduire la même recette, ce serait ennuyeux. Le fait de remettre les choses en cause permet de se challenger et de progresser ».

Source : Macif