Tandis que le Charal Sailing Team se donne tout pour repartir sur la Route du Rhum, Jérémie Beyou scrute la météo et compte les heures : le skipper a envie d'y retourner.
Crédit : Charal sailing Team
Arrivé mardi soir à Lorient
Mardi, dans la nuit qui tombait, Charal (avarie du système de barre) a retrouvé Lorient après avoir été remorqué. L'équipe de Charal Sailing Team avait déjà commencé à travailler sur les réparations à venir.Pièces à fabriquer
Pour revenir en course, il fallait reconstruire deux pièces, des palonniers de safran (plus précisément l'interface entre le palonnier intérieur et le palonnier extérieur), de dimensions importantes et de conception complexe. « Nous sommes en train de les refaire en deux jours, salue Jérémie Beyou. Elles ne sont pas finies, il faut le temps de l'usinage, de la stratification, du collage et du séchage. Ce sont des temps de fabrication incompressibles si nous voulons éviter une nouvelle casse ».D'autres éléments du bateau ont également subi quelques dommages dans le mouvement intempestif du bateau. « Tout le monde est mobilisé toute la journée et quasiment toutes les nuits pour nous permettre d'être à nouveau en stand-by, précise le skipper.
Scruter la météo
Tandis que l'équipe technique s'affaire aux réparations, Jérémie Beyou garde un œil sur la météo, dans l'attente de la fenêtre météo qui lui permettra de repartir sereinement et dans les meilleures conditions.« Une nouvelle situation violente se présente depuis mardi et ça va durer jusqu'à samedi. A partir de samedi-dimanche, cela devrait s'atténuer avec une « frontologie » plus classique (l'étude des différents fronts météo, ndlr). On croise les doigts pour qu'il y ait des conditions d'un retour sur l'eau plus simples qu'actuellement, j'ai envie de repartir pour continuer à fiabiliser le bateau. Parce que je sais que le meilleur est à venir ».
par la rédaction
Source : I Delaune