Première Route du Rhum pour Charal, Jérémie Beyou : "L'important, pour nous, c'est de terminer la course"

Veille de départ de la Route du Rhum. Jérémie Beyou, skipper de l'IMOCA Charal, affiche une forme et un moral d'acier. « On est passé de l'été à l'hiver sans la transition automnale. Il va falloir faire preuve de beaucoup d'humilité. Avec un bateau neuf, on est plus dans l'inconnu. »


Crédit : Y Zedda


Des conditions musclées au départ

Si les prévisions météo sont exactes, les IMOCA60 devraient rencontrer des conditions très difficiles dans la nuit de lundi à mardi, avec jusqu'à 40 nœuds de vent de secteur ouest et même des rafales à 50 nœuds. La mer devrait être très grosse, avec des creux de 9 à 10 mètres.

« En prévision des conditions musclées qui arrivent, avec du vent fort, nous configurons le bateau en conséquence », explique Jérémie Beyou.

« Il va y avoir de réels choix à faire entre performance et sécurité, faire preuve de sens marin, car ce sont des conditions de mer que nous n'avons pas rencontrées jusqu'ici avec notre nouveau bateau et qui risquent de durer plusieurs jours. On est passé de l'été à l'hiver sans la transition automnale. Il va falloir faire preuve de beaucoup d'humilité. Avec un bateau neuf, on est plus dans l'inconnu, souligne Jérémie. Mais Charal reste un IMOCA et les conditions seront les mêmes pour tous mes adversaires. L'important, pour nous, c'est de terminer la course ».


Un super beau projet

Comme tout sportif de haut niveau passionné par son sport, le skipper de Charal est prêt mentalement et physiquement pour cette course en solitaire.

« Physiquement, je vais bien, poursuit-il, mais je continue de faire des séances de sport assez intenses. J'ai la chance d'avoir un bateau neuf et, psychologiquement, je n'ai jamais connu des conditions aussi confortables. Je suis très content de ce qui a été fait par l'équipe qui ne relâche pas ses efforts. »


Source : Charal