IDEC SPORT a rallié mardi son port d’attache de la Trinité-sur-Mer, au terme d’un convoyage express de 8 jours depuis Pointe-à-Pitre. Revenu de Guadeloupe en avion, Francis Joyon était naturellement présent pour accueillir son bateau et son équipage. Satisfait de pouvoir clore le chapitre de sa triomphale Route du Rhum, le skipper se tourne vers l’avenir et une mise en chantier bien méritée du bateau.
Credit : JM Liot
Un convoyage express
Parti de Pointe-à-Pitre le 19 novembre dernier, IDEC SPORT a très vite rejoint les trains de dépressions en évolution au nord des Antilles, du côté des Bermudes. « Du beau boulot de la part de mon équipe » attestait Francis Joyon. « Les gars se sont fait plaisir tout en respectant les consignes de ne pas trop « lever la patte », déjauger la coque centrale, en ne portant qu’un plan de voilure raisonnable. »Au sec dès vendredi pour un chantier d’hiver à Vannes
IDEC SPORT va rejoindre le terre-plein de chez Multiplast à Vannes pour un chantier d’hiver. « Les filets sont vieux de 12 ans, soit l’âge du bateau et il est temps de les changer. Nous allons ausculter le bateau de fond en comble, inspecter la dérive et l’ensemble de la câblerie. »Et maintenant ?
Cette Route du Rhum a, de son propre aveu, fatigué nerveusement Francis Joyon. « Cette course était au départ, une mission impossible » raconte t’il. « On a encore du mal à croire à ce coup de théâtre. Mais je suis heureux d’avoir fait plaisir à tous ceux qui me soutiennent, Patrice Lafargue en premier.L’avenir appartient certainement aux bateaux volants, j’en suis persuadé. Mais la forme de ces voiliers du futur reste à définir, et j’abonde en ce qui me concerne, dans le sens de voiliers moins impactant sur l’environnement, faits de matériaux plus respectueux de la planète et de ses ressources, plus accessible à un plus grand nombre de marins. »
Par la rédaction
Source : Mer et Media