A quelques semaines du début du stand-by du Trophée Jules Verne, le team Spindrift s’est isolé pour une préparation exceptionnelle de quatre jours dans les Alpes. L’équipage du maxi trimaran, accompagné de Dona Bertarelli, a gravi le Mont-Blanc par la voie historique de Saint Gervais.
Crédit : Ch Schmid
Le Mont Blanc au programme
Gravir le Mont-Blanc était dans la liste des défis à accomplir de chaque membre du team Spindrift. Cette montée à 4 810 mètres fut une superbe aventure humaine et pour beaucoup, le plus difficile exercice physique qu’ils aient eu à vivre. « Si la mer et la montagne semblent avoir pas mal de similitude, il n’en est rien de la voile et de l’alpinisme » annonçait Yann Guichard à son arrivée au pied du Mont-Blanc.« C’est un sport très extrême où il n’y a pas de place pour la moindre erreur. La gestion du risque est primordiale, j’en suis d’autant plus conscient en tant que chef d’équipe, comme je suis admiratif et respectueux du groupe de guides qui nous accompagnaient. »
Cohésion du groupe
Mais plus qu’un défi sportif c’est aussi l’alchimie et la cohésion du groupe que Yann Guichard a voulu confirmer lors de cette ascension et de citer Dona pour qui « être une équipe, c’est pouvoir compter les uns sur les autres, s’entraider, accepter d’avoir des hauts et des bas mais s’attacher à trouver l’équilibre pour réussir ensemble.C’est ce que nous avons fait lors de cette ascension et ce en vase clos, dans des conditions proches de ce que nous allons vivre à bord de Spindrift 2 à savoir un confort minimal et des moyens de communication très limités. Ce changement de décor a été bénéfique pour tous et m’a conforté dans les choix de cet équipage prêt à vivre ensemble cette nouvelle tentative de record autour du monde. »
De retour en Bretagne, l’équipage retournera rapidement à l’entrainement avant d’entrer officiellement en stand-by en attente d’un créneau météorologique favorable pour s’élancer sur le parcours du Trophée Jules Verne.
Source : Spindrift Racing