Moins d’un mois après sa remise à l’eau, le trimaran MACIF a bluffé son skipper. "A la première mise à l’eau de MACIF (en 2015), la voile en était aux balbutiements du vol. Depuis, les foils sont un sujet d’études majeur, et ceux d’aujourd’hui sont très largement plus performants," souligne François Gabart.
Crédit : Y Riou
C’est hyper excitant et amusant
Après six bons mois d’un chantier qui aura permis d’opérer un profond lifting, « MACIF est vraiment différent de l’an dernier, souligne François Gabart, mais il est assez conforme à ce qu’on pouvait en rêver en théorie. Les résultats des études menées pendant deux ans paraissaient un peu fous sur le papier, mais finalement la réalité se conforme à ces chiffres. C’est hyper excitant et amusant de le redécouvrir, comme un nouveau bateau ».Plus fins, plus grands et de géométrie plus évoluée, les foils jouent à plein leur rôle porteur et permettent de voler plus vite, et plus haut, aidés par le changement de dérive centrale et de safrans des flotteurs. La cabane a été rabaissée et des bâches ont été posées pour optimiser l’aérodynamisme du bateau. « Quelques modifications, partielles ou totales, ont été entreprises sur l’hydraulique et l’électronique. Elles ne se voient pas à l’œil nu mais contribuent largement à la performance ».
Tenir le tempo
Depuis sa remise à l’eau, le trimaran MACIF a déjà navigué près de 3 000 milles avec, pour mission, d’apprivoiser l’engin, mais aussi de permettre à François Gabart d’entrer dans un mode de pensée « solitaire » pour se projeter vers la Route du Rhum.D’ici le 4 novembre, les sorties vont s’enchainer à bord du trimaran MACIF pour valider encore quelques systèmes et François Gabart participera à deux stages organisés au pôle Finistère Course au large avec les teams Gitana, Banque Populaire et Sodebo.
Source : Macif