La Drheam Cup, ultime épreuve avant la Route du Rhum, aura une saveur particulière pour le skipper du Class40 Carac. Un mois et demi après sa belle prestation sur la Normandy Channel Race, Louis Duc aura à cœur de confirmer la montée en puissance de son bateau, qui plus est sur un parcours qui va le mener dans son jardin normand. Coup d'envoi de ces 736 milles entre la Trinité-sur-mer et Cherbourg le 23 juillet, avec pas moins de 30 Class40 en lice.
Louis Duc : "Mille et une choses à optimiser"
Au départ de la DRHeam Cup, le skipper Carac retrouve avec plaisir la compétition après un mois et demi consacré à peaufiner toujours et encore son Class40.« Nous travaillons maintenant sur des détails, mais il y a, et il y aura toujours, mille et une choses à optimiser ! Cette pause entre la Normandy Channel Race et la Drheam Cup - Destination Contentin nous a permis de régler pas mal de choses que j'avais en tête depuis un moment, c'est très satisfaisant. Je suis confiant, le bateau progresse en confort et en vitesse, ça va dans le bon sens », sourit Louis Duc.
30 Class40 en lice
La Drheam Cup - Destination Cotentin sera la dernière course avant le coup d'envoi de la Route du Rhum le 4 novembre prochain. Un rendez-vous incontournable qui rassemble une flotte de 30 Class40.Parmi eux, on retrouvera Phil Sharp (Imerys), Aymeric Chappellier (Aïna Enfance et Avenir), Miranda Merron (Campagne de France), Luke Berry (Lamotte Module Création), Sam Goodchild (All in for the Rhum), Loïc Féquet (Tibco), Sébastien Marsset (Tohapi).
Mais ce rendez-vous estival sera aussi la toute première compétition des bateaux derniers nés avec Yoann Richomme (Veedol) à la barre du sistership du Class40 Carac, Nicolas Troussel (Corum) et Arthur Le Vaillant (Leyton), tout récemment sorti de chantier.
« Le niveau ne cesse de grimper en Class40, c'est à chaque fois un peu plus intéressant ! », raconte le skipper Carac.
La Drheam Cup, un parcours connu
Le parcours justement, ne présente rien de nouveau pour Louis Duc, mais il n'en reste pas moins complexe : « Ca commence par une remontée des côtes de Bretagne sud avec des courants et des effets de côtes. Ensuite, entre la pointe bretonne et le Fastnet, on peut espérer jouer avec un système météo, si possible avec du vent ! Et on termine par un même tracé classique en Manche avec les DST à respecter, un passage compliqué le long des côtes anglaises, une transmanche et le Raz Blanchard à négocier. Ce sont des zones stratégiques que l'on connaît bien, mais qui restent piégeuses, surtout en solitaire », conclut le skipper normand.Source : I Delaune