Depuis la mise à l’eau de son IMOCA, Damien Seguin n’a pas perdu une seule seconde. Après la Bermudes 1000 Race Douarnenez - Cascais avec Jean Le Cam, le skipper de Groupe APICIL a enchainé sur son parcours de qualification en vue de sa participation à la Route du Rhum. Le skipper né sans main gauche apprend chaque jour. "Je me suis senti très à l’aise sur mon bateau, plus à l’aise que ce que j’aurais pensé."
Credit : F.Van Malleghem
Qualif' en poche pour Damien Seguin
Sa qualification pour la Route du Rhum en poche, Damien Seguin peut poursuivre sereinement son programme d’entrainement. Parti seul à bord de son 60’ aux couleurs du Groupe APICIL mardi dernier de Cascaïs (Portugal), le skipper d'APICIL a rallié Port La Forêt samedi en fin de journée, sa première navigation hauturière en solitaire.
« J’ai rencontré deux passages de vent soutenu les deux premières nuits. Le vent est passé au-delà des 30 nœuds. Je n’avais jamais rencontré ces conditions auparavant car le Grand Prix Guyader s’est plutôt déroulé dans le vent faible et la Bermudes 1000 Race a plutôt eu lieu vent de travers ou au portant. Ces conditions m’ont permis de valider certaines choses sur le bateau et d’adapter ma façon de réagir.
Concernant la marche du bateau par rapport à mon handicap, il n’y a pas de mauvaises surprises. Le manchon que nous avons réalisé pour la colonne de winch est très bien, nous l’avons légèrement modifié mais davantage pour des questions esthétiques. Le système est validé, je vais en faire un deuxième avec le centre de Kerpape pour pouvoir wincher des deux côtés. Ça m’aide à utiliser toute la puissance au niveau du haut du corps, » explique le skipper de Groupe APICIL, heureux d’avoir validé sa qualification.
Après la deuxième phase de chantier, Groupe APICIL s’alignera au départ de la Drheam Cup le 23 juillet prochain.
Par la rédaction
Source : Effets Mer
« J’ai rencontré deux passages de vent soutenu les deux premières nuits. Le vent est passé au-delà des 30 nœuds. Je n’avais jamais rencontré ces conditions auparavant car le Grand Prix Guyader s’est plutôt déroulé dans le vent faible et la Bermudes 1000 Race a plutôt eu lieu vent de travers ou au portant. Ces conditions m’ont permis de valider certaines choses sur le bateau et d’adapter ma façon de réagir.
"Beaucoup de satisfactions après ces premières navigations"
En tout cas, naviguer dans ces conditions est plus agréable en 60 pieds qu’en 40 pieds ! Par contre, cela demande de l’anticipation pour ne pas être dépassé par la puissance de la machine. Je me suis senti très à l’aise sur mon bateau, plus à l’aise que ce que j’aurais pensé. Il y a beaucoup de satisfactions après ces premières navigations.Concernant la marche du bateau par rapport à mon handicap, il n’y a pas de mauvaises surprises. Le manchon que nous avons réalisé pour la colonne de winch est très bien, nous l’avons légèrement modifié mais davantage pour des questions esthétiques. Le système est validé, je vais en faire un deuxième avec le centre de Kerpape pour pouvoir wincher des deux côtés. Ça m’aide à utiliser toute la puissance au niveau du haut du corps, » explique le skipper de Groupe APICIL, heureux d’avoir validé sa qualification.
Retour au chantier
Le bateau va entamer à partir de mi-juin sa deuxième phase de chantier. C’est sous la houlette de Jean Le Cam que se déroulera ce chantier tandis que Damien Seguin disputera le championnat d’Europe de 2.4. « Je leur ai mis beaucoup de pression pour que l’on tienne les délais car j’avais un programme très calé en tête. Grâce à tout le travail qu’ils ont fourni et à leur engagement, nous avons pour l’instant pu réaliser tout ce que nous souhaitions ! »Après la deuxième phase de chantier, Groupe APICIL s’alignera au départ de la Drheam Cup le 23 juillet prochain.
Par la rédaction
Source : Effets Mer