ITW / Nicolas Lunven recharge les batteries : "La Volvo Ocean Race est une course très usante"

Quelques semaines après son retour d’Auckland et profitant d’une pause sur la Volvo Ocean Race, Nicolas Lunven, navigateur à bord de Turn The Tide on Plastic de Dee Caffari, évoque la suite de sa saison. "Dès que j’ai un pied à terre, je me focalise sur le Vendée Globe."


Nicolas Lunven sur la Volvo Ocean Race 2018 rêve de Vendée Globe
Credit :  J.Lecaudey/Volvo Ocean Race

Recharger les batteries

« Cela fait du bien un peu de repos » estime Nicolas Lunven, resté à terre pendant la 7e étape de la Volvo Ocean Race, via le Cap Horn, « et de laisser ma place sur cette étape à Brian Thompson avec qui je collabore au niveau analyse météo depuis le départ de ce tour du Monde. Je profite de ma famille (NDLR : Nicolas est devenu papa pour la deuxième fois lors de l’étape Lisbonne – Cap Town) et je recharge les batteries car la Volvo Ocean Race est une course de longue haleine très usante. »


Nicolas Lunven : "aller sur l’eau le plus souvent possible"

De retour en France, pas question de laisser le ciré sécher trop longtemps. Après avoir disputé le Spi Ouest France durant le week-end pascal, Nicolas Lunven découvrira le Mini 6.50. « Une grande première pour moi : je serai le co-skipper de Jean-René Guilloux sur La Plastimo Lorient Mini 6.50 (départ le 06 avril), ma toute première course en Mini 6.50. J’ai vraiment hâte de découvrir cette classe si dynamique et ces bateaux si fous ! Il est important de continuer à aller sur l’eau le plus souvent possible, pour garder le contact. Et mi-avril, je rejoindrai à Itajai mon équipe de la Volvo, je ne me vois pas mettre un pied à bord sans avoir navigué pendant 6 semaines ! »


Pour être au départ du Vendée Globe 2020

En parallèle de ces navigations, Nicolas Lunven et son équipe continuent de chercher des partenaires afin de participer au prochain Vendée Globe. « Dès que j’ai un pied à terre je me focalise sur cet objectif. Nous sommes encore largement dans les temps pour monter un projet en vue de 2020. Il faut savoir être créatif et réactif avec nos interlocuteurs. »

Par la rédaction
Source : TB Press