« Je suis bien, je vais bien. Je pense beaucoup et me dis avoir beaucoup de chance de pouvoir faire ce que je fais. » Depuis son départ de Nouvelle-Zélande, Enda O’Coineen entame son 44ème jour de (re)Tour du Monde en solitaire à bord de l'Imoca « Le Souffle du Nord Kilcullen Team Ireland ». Le marin amateur poursuit sa remontée de l'Atlantique au large du Brésil. L’équateur est son prochain Graal.
Credit : E O’Coineen
Enda O’Coineen : "La solitude me pèse un peu"
« J’ai pas mal de petites réparations à effectuer et je profite des températures estivales pour me pencher sur mes soucis, l’un après l’autre. La production d’énergie à bord est ma priorité. Je ne pense pas encore à la terre, sauf pour remercier tous ceux, du côté du Souffle du Nord notamment, qui partagent avec moi cette aventure extraordinaire et qui – en s’engageant au jour le jour – lui donnent un sens concret sur leur territoire. La solitude me pèse un peu. J’ai cherché à entrer en contact avec les marins des plateformes pétrolières brésiliennes. Ils sont venus en masse à la VHF me parler en Portugais. Je n’y comprenais pas grand chose, mais c’était bon d’échanger.»Thomas Ruyant, Skipper du Souffle du Nord :
« Je suis ravi de voir qu’Enda vit son aventure à fond et qu’il se rapproche du but en ayant affronté des conditions difficiles dans le Pacifique. Son aventure est très valeureuse. Je trouve que le mariage du Souffle du Nord et de Team Ireland est un beau succès. Les deux écuries vont boucler leur boucle en continuant à porter des messages d’entraide puissants. »Le marin est attendu fin mars - début avril dans le mythique chenal des Sables d'Olonne.
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Source : TB Press