Au Cap Leeuwin jeudi soir ou vendredi matin ! Après 17 jours de mer, Macif 100 est toujours largement en avance par rapport à Sodebo Ultim' et le record détenu par Thomas Coville. Le jeune skipper, qui s'attaque à son deuxième tour du monde, impressionne. Peu de marque de fatigue, il continue à avaler les milles dans l'Indien, descendant même jusqu'au 54° pour mieux repartir. Ce soir, François Gabart compte plus d'un jour d'avance sur le chrono à battre.
Crédit : JM Liot
Eviter le gros de la mer et du vent
Aujourd'hui repositionné plus au nord dans l’océan Indien, MACIF, poussé par la dépression arrivant dans son dos, va renouer avec les hautes vitesses. « Si tout va bien, je vais avoir deux-trois jours assez musclés et potentiellement rapides, confirme François Gabart. Il va falloir essayer d’être intelligent pour aller vite au bon endroit et éviter ainsi le gros de la mer et du vent si cette dépression se renforce. Plus je vais aller vite, plus je serai devant la zone de vent fort ».
Casque, genouillères, les protections sont sorties
« Le danger quand ça va vite, ce sont les chocs, on se fait secouer dans le bateau. Dans ce cas, mieux vaut prévenir que guérir. En ce moment, j’ai en permanence des genouillères et des renforts sur les cuisses, et dès que ça bouge, je mets en plus le casque de rugbyman, des protections sur les côtes et les coudes. »
Le vent ayant molli lors de la descente plein sud dans l’Indien, François Gabart a pu profiter de conditions relativement stables pour se reposer, faire un check-up du bateau et bien s’alimenter. Et il aura bien besoin d’avoir la pêche pour tenir les hautes cadences jusqu’à l’Australie.
Chiffes du jour à 16h (HF) :
Avance : 683,3 milles
Vitesse sur 24H : 33,1 noeuds
VMG sur 24h : 13,1 noeuds
Distance parcourues sur 24h : 795,1 milles
par la rédaction
Source : WindReport