Après une première étape de la Mini Transat d’anthologie où Ian Lipinski s'imposait en prototype avec seulement 113 secondes d’avance sur Arthur Léopold-Léger, le skipper de Griffon.fr s’est reposé à Las Palmas aux Canaries avant le deuxième acte, la traversée en direction de La Martinique. Départ ce mercredi 1er novembre. Rencontre.
Credit : Ch.Breschi
Comment se remet-on d’une première étape aussi nerveuse ?
"Contrairement à certains concurrents, je suis resté sur place et j’ai dormi dans mon bateau afin de rester dans l’atmosphère de la Mini. J’ai décompressé assez vite en refaisant la course, en découvrant l’île, en pratiquant du sport comme de la natation et de la planche à voile.
Nous avons passé quelques jours assez conviviaux, ma famille est arrivée en fin de semaine dernière ce qui m’a permis de sortir un peu de la course. J’ai vraiment bien digéré la première étape."
Comment abordez-vous cette deuxième étape de la Mini Transat ?
"Je ne suis jamais vraiment serein. Il est clair que je dois terminer cette deuxième étape devant Arthur Léopold-Léger si je veux gagner ou au moins arriver avec moins de 113 secondes derrière lui (rires).
C’est plus confortable avec les suivants puisque j’ai un peu plus de 6 heures d’avance sur Erwan Le Mené. 6 heures c’est beaucoup mais en même temps en approche de l’arc Antillais, on peut perdre 6 heures assez facilement dans une molle ! Dans ma tête, si je veux gagner cette Mini Transat, je dois impérativement remporter la deuxième étape."
Cette deuxième étape est-elle faite pour votre prototype ?
"Si nous avons des alizés qui soufflent à plus de 20 nœuds, c’est vrai que je peux créer des différences avec mes concurrents. On l’a d’ailleurs vu sur la première étape. Par contre, si il y a entre 10 et 15 nœuds, je n’ai pas d’avantage par rapport à Arthur, Erwan ou encore Romain Bolzinger. En tout cas, mon Griffon.fr est prêt. Mes soucis de pilotes automatiques rencontrés sur la première étape sont réglés."
Un mot sur l’étape 2 ?
« La deuxième étape, c’est un peu le grand saut mais dans des conditions souvent stables avec des alizés qui ne soufflent pas au-delà des 25 nœuds. Par contre, une fois que nous sommes engagés, il n’y a pas de possibilité de faire demi-tour."
Par la rédaction
Source : TB Press