Multi50 / Armel Tripon et Vincent Barnaud peaufinent avant la Transat Jacques Vabre : "On est dans le détail"

Pour Armel Tripon et Vincent Barnaud, le compte à rebours se précise avant la Transat Jacques Vabre. A bord de RÉAUTÉ CHOCOLAT, les deux hommes mettent les bouchées doubles pour s’entraîner et optimiser leur Multi50. ITW.


Credit : P.Bouras



Quel est l’objectif de vos navigations de un à trois jours que vous multipliez ?
« Pour bien naviguer il faut naviguer le plus possible ! L’idée est d’accumuler de l’expérience dans le maximum de conditions et d’allures différentes, de s’acclimater à toutes les configurations de voiles et de régales possibles. En double, il faut cultiver nos automatismes, de manière à être les plus efficaces et performants possibles au départ de la Transat Jacques Vabre. »


Et cela passe aussi par des navigations de nuit ?
« Oui car quand le bateau déboule à 30 nœuds dans la nuit noire, mieux vaut être attentif et ne pas se faire surprendre ! Il faut nous acclimater le plus possible avec les bruits du bateau, savoir à quoi ils correspondent. C’est très important de savoir reconnaître ces sons-là, c’est aussi ce qui permet d’anticiper et de réagir. »


Quel est le programme de ces prochaines semaines ?
« Continuer à bien préparer le bateau et à nous entraîner. A chaque fois qu’on rentre d’une navigation on trouve de petits détails à améliorer. Il y a une job-liste qu’on règle au fur et à mesure de nos navigations. 

Là par exemple, nous avons testé le système anti-chavirage qui permet de choquer les écoutes à partir d’un certain angle. C’est un réglage assez précis et on ne veut rien laisser au hasard. Et puis, on navigue parfois avec des intervenants spécialisés, comme Benoît Marie, spécialiste des foils. Yves Le Blévec, l’ancien skipper du bateau, va venir faire un tour avec nous aussi. 

Enfin, on s’organise avec notre routeur Christian Dumard pour bien anticiper comment on va fonctionner avec lui. Ce sera la première fois que nous naviguerons avec un routeur dédié 24 heures sur 24, on travaille ensemble pour que ce soit le plus fluide et le plus efficace possible une fois que la course sera partie. On est dans le détail, mais on bosse ! Et ce sera le cas jusqu’au convoyage vers Le Havre qui est prévu vers le 23 octobre. »

Par la rédaction
Source : J.Cornille