Derrière Nicolas Lunven, Adrien Hardy et Charlie Dalin, Yann Eliès a terminé sixième de La Solitaire URGO. Le skipper de Quéguiner – Leucémie Espoir a pourtant tout donné mais il l’avoue : il a globalement manqué de feeling lors de ces trois semaines de course.
Crédit : A Courcoux
Une dernière étape palpitante
Trois jours et dix-sept heures de course, des petits airs évanescents pendant les 40 premières heures, des rebondissements à la pelle et des écarts infimes à l’arrivée : la quatrième étape de cette 48e Solitaire du Figaro s’est révélée aussi longue que palpitante.
« C’était bien que ce soit long. Dans la durée, les meilleurs arrivent toujours à se sortir de tous les pièges et ça se joue davantage au mérite. En cas de coup de Trafalgar, cela laisse le temps de revenir, ce qui n’est évidemment pas le cas lorsque c’est court ou que c’est un bord de tout droit. En clair, cela évite les grosses surprises », commentait Yann Eliès à son arrivée au ponton, manifestement pas mécontent de sa dernière étape et qui décroche malgré tout une jolie sixième place au classement général.
Une Solitaire difficile
« Ça a été une Solitaire difficile pour moi car je n’ai pas bien vécu certains moments de la course. Au final, je ne m’en sors pas si mal, mais si je reviens sur l’épreuve, il faudra que ce soit dans d’autres conditions », a confié le navigateur, sur qui le Vendée Globe a indiscutablement laissé des traces.
La fin avec Queguiner
« C’est sûr qu’une circumnavigation en solitaire, ce n’est pas anodin. N’empêche, c’est vraiment frustrant. Je n’étais plus habitué à naviguer derrière, à tirer dans les coins et à faire des trucs qui ne passent pas. Globalement, j’ai manqué de feeling. Les choses ne se sont pas mises en place comme je l’aurais aimé. Néanmoins je pense que ça reste quand même une belle course », conclut Yann Eliès qui achève ainsi un chapitre de six années sous les couleurs du Groupe Quéguiner, marqué par trois victoires dans la Solitaire du Figaro, en 2012, 2013 et 2015, puis une cinquième place dans le Vendée Globe. « Ensemble, nous sommes allés de belles surprises en belles surprises. L’histoire a été belle ».
Par la rédaction
Source : Rivacom