Ce dimanche à 13h02 précises, le coup d’envoi de la 6e édition des Sables – Horta a été donné. Les 19 duos se sont élancés pour la première étape, un morceau de 1 270 milles à destination des Açores. Si la paire Aymeric Chappellier – Arthur Le Vaillant a pris le meilleur départ, le binôme Cédric de Kervenoael – Robin Marais a, lui, fait forte impression en passant la bouée de dégagement en tête. Au moment de mettre franchement le cap au large, c’est le tandem Phil Sharp et Corentin Douguet qui s’est installé aux commandes de la flotte, affichant d’emblée son statut de favori.
Crédit : Ch Favreau
Une première étape très tactique
Dans un premier temps, les marins vont devoir négocier au mieux le passage d’une dorsale dans le golfe de Gascogne. « Le vent devrait commencer à mollir en milieu de nuit. Les premiers devraient être tirés d’affaire demain à la mi-journée », a expliqué Denis Hugues, le Directeur de course. « Nous allons avoir quelques heures un peu délicates, avec très peu de vent, voire pas du tout. On verra qui sort en premier de la dorsale et touche le nouveau vent avant les autres. En attendant, il va falloir être patient », a indiqué Gonzalo Botin qui, en réalité, redoute surtout le passage du cap Finisterre, mardi. Et pour cause, outre le fait qu’il va sans doute falloir y affronter des conditions un peu sportives (jusqu’à 35-40 nœuds), il va surtout falloir y faire le bon choix de trajectoire pour rejoindre Horta. Deux options : contourner l’anticyclone des Açores soit par le Sud et rallonger la route avec un peu plus de pression, soit par le Nord avec une trajectoire plus directe, mais avec le risque de tomber dans la molle à proximité du centre de la zone fermée de hautes pressions.
« Pour l’heure, la météo n’est pas très stable. Le déplacement de l’anticyclone reste très incertain. C’est difficile de prévoir les choses et de faire des plans sur la comète », a commenté, pour sa part, Phil Sharp (Imerys) qui se réjouit néanmoins du match à venir, tout comme Sidney Gavignet (Oman Sail). « Il va y avoir des choix importants à faire et une multitude de petites choses à jouer jusqu’à l’arrivée. On va bien s’amuser ! », a assuré le skipper.
par la rédaction
Source : Sables Vendée