Erik Nigon, skipper amateur et défenseur de la lutte contre le sida, s'est fait connaitre en Multi50. Aujourd'hui, le marin a décidé d’étendre son terrain de jeu autour du globe en achetant Bureau Vallée, l’IMOCA que Louis Burton a amené à la 7ème place du dernier Vendée Globe.
Crédit : E Allaire - E Nigon
Le nouveau Voilier au Ruban rouge basé à Port Olona sera au départ de la Route du Rhum en 2018, la Transat Jacques Vabre en 2019 et le Vendée Globe en 2020.
« Un IMOCA, c’est une nouvelle dimension, tout est en superlatif et il faut rester humble. Je veux mettre toutes les chances de mon côté pour boucler ce tour du monde et vais donc m’appuyer sur une équipe qui a une excellente connaissance de ces bateaux.
C’est une nouvelle aventure qui démarre, un nouveau sommet à franchir, un rêve de plus à réaliser et aussi un bond sur le chemin qui va nous mener à un monde sans sida. Je voulais un bateau à la fois fiable et performant et suis comblé, il ne me reste plus qu’à en prendre la mesure et me préparer pour la première étape majeure qui sera la Route du Rhum 2018.
J’ai établi un programme de course minimum qui m’emmènera dès l’année prochaine sur ma troisième Route du Rhum. J’ai pu financer moi-même ces 12 dernières années de course au large mais mon nouveau projet a besoin du soutien et de l’engagement de partenaires, contactez-moi ! »
« Vers un monde sans sida »
Erik Nigon recherche des partenaires qui voudront à la fois participer aux courses de la classe IMOCA, de la Route du Rhum au Vendée Globe mais également être acteur d’une action de santé et sociale sans précédent qui vise à stopper une pandémie meurtrière à l’horizon 2030.
« J’ai embarqué AIDES, la principale association de lutte contre le sida, dès 2005 sur mon Figaro. Cela fait donc juste 12 ans et demi et nous sommes aujourd’hui à mi-parcours… Il nous reste en effet 12 ans et demi pour atteindre 2030 et stopper cette pandémie. Si nous identifions tous les porteurs du virus et si tous ont accès au traitement, nous arrêterons la propagation et arrêterons le sida. Le territoire de la maladie, c’est le monde, je veux porter ce message d’espoir partout, sur toutes les mers et montrer par mon exemple que l’on peut et qu’on va y arriver »
par la rédaction
Source : MA Prestation