La Mie Câline a franchi cet après-midi l’équateur en 15ème position au douzième jour de course. Arnaud Boissières a enfin redémarré dans l’alizé de Sud-Est, cap sur le Brésil qu’il faudra longer pour contourner l’anticyclone de Sainte-Hélène. C’est, espérons-le, la fin d’une séquence où les efforts du skipper n’ont pas été toujours payés de retour au classement.
Crédit : A Boissières
Bien revenu avant Madère mercredi dernier suite à ses problèmes de moteur le jour du départ, Arnaud n’a eu de cesse de se recaler dans l’Ouest pour rester avec ses adversaires directs Kito de Pavant (Bastide Otio), Bertrand de Broc (MASCF) et Louis Burton (Bureau Vallée). Obligé de naviguer proche du vent arrière alors que ses concurrents positionnés plus à l’Ouest profitaient d’un meilleur angle, il a dû constater pointage après pointage que l’écart grandissait.
Le skipper fait contre mauvaise fortune bon cœur et compte les points positifs de ces deux premières semaines de course. « J’aurai peut-être dû empanner pour me recaler derrière eux plus tôt mais c’était un crève-cœur. En tribord amures, je partais aux Etats-Unis ! J’ai cherché à glisser et je ne suis pas si malheureux aujourd’hui. Le bateau est en parfait état et j’ai eu le temps de faire un check complet dans l’alizé. J’ai la forme même s’il fait très chaud. J’ai eu le temps d’échanger par mail avec quelques concurrents dont Kito et Tanguy de Lamotte».
Dixième Pot !
Les passages de caps et changements d’hémisphère sont toujours l’occasion de faire les comptes. C’est ainsi la dixième fois qu’Arnaud Boissières franchit l’équateur en course. La première fois, c’était en 2001 en Mini 6.50, le temps a passé. «Ça va vite, rigolait le skipper de La Mie Câline. En deux Vendée Globe, je l’ai passé quatre fois ! » Rendez-vous donc dans un mois et demi environ pour un onzième franchissement, vers le Nord cette fois.
par la rédaction
Source : S Guého