Dans les starting-blocks, Francis Joyon et ses cinq hommes ont tous rejoint Brest ce matin afin de se préparer à s'élancer ce week-end à la conquête du Trophée Jules Verne. Mais les derniers fichiers reçus et analysés par Marcel Van Triest, le routeur, se montrent beaucoup moins favorables. La fenêtre météo que visait le commando pour rejoindre l'équateur en six jours se referme petit à petit. Toute l'équipe, qui s'était préparée à franchir la ligne au large d'Ouessant dans la matinée de demain, renonce, pour l'instant, à passer en code vert.
Credit : Idec
La fenêtre se referme
Voilà plusieurs jours que Francis Joyon, en concertation avec Marcel Van Trieste, le 7ème homme à terre du bord, fait tourner les modèles météo dans tous les sens, avec le ferme espoir de saisir l'opportunité qui se dessinait de pouvoir partir demain, dans la matinée du samedi 12 novembre. Mais la situation s'est nettement brouillée sous l'effet des dernières évolutions en Atlantique Nord.
« Les derniers fichiers montrent qu'une bulle anticyclonique venue de Mauritanie va bientôt perturber le régime d'alizés, ce qui obligerait l'équipage à rallonger sa route dans l'ouest pour rallier l'équateur. Il perdrait ainsi d'entrée de jeu plusieurs heures sur le record à battre », justifie Marcel Van Triest. Dans ces conditions, pas question de partir dans l'immédiat.
Toujours aux aguets
Francis Joyon, Clément Surtel, Bernard Stamm, Alex Pella, Boris Herrmann et Gwénolé Gahinet restent aux aguets et sur le qui-vive pour partir dès que les conditions voudront bien s'annoncer plus favorables pour s'engager à nouveau à relever ce défi planétaire.
Par la rédaction
Source : Mer et Media