Le pot au noir bien plus actif que prévu laisse les hommes de Francis Joyon sans vent et quasi à l’arrêt. Résultat, le retard qui s'élevait à 110 milles hier soir est passé à 220 milles ce soir. Le moral à bord d'Idec Sport est toujours bon, la route du Trophée Jules Verne est encore longue ! Mais surtout, le bateau est beaucoup plus performant que l'an passé. Explications de Francis Joyon.
Crédit : Idec Sport
Un pot au noir très actif
« Nous avons passé une petite nuit blanche, à batailler dans les grains, à tenter de s'échapper, comme la chèvre de Monsieur Seguin pour ne pas se faire manger. Le pot au noir est très actif. Il s'est développé de manière imprévue à notre arrivée, en prenant de l'ampleur sur notre route. On a connu des moments chauds. On s'est fait surprendre, avec Alex (ndlr Pella) à la barre, sous gennaker et grand-voile haute, avec 40 nœuds au portant… on ne faisait pas les fiers. On est obligé de garder le maximum de toile pour s'extirper et bien sûr, à certains moments, on se trouve surtoilé.»
Idec Sport plus performant
« Le petit mât est toujours efficace, et les performances du bateau bien meilleures que l'an passé. On dispose de voiles plus grandes et d'un système de safrans plus profilés. On voit une nette amélioration par rapport à l'an dernier »
Hâte de rejoindre les alizés de sud-est
« Notre timing pour accrocher les systèmes d'Atlantique sud dépend de notre sortie du pot au noir. Il y a une grande incertitude dans notre démarche, comme une épée de Damoclès au dessus de nos têtes. »
Temps du jour 26 novembre 17h30
Retard : 220 milles
Vitesse de 11,2 noeuds sur 24H
270 milles de parcourus en 24H
par la rédaction
Sources : Mer&Media - ScanVoile