Bercé par la mer dès l’âge de trois ans et les premières croisières sur le voilier de son père, Fabrice Amedeo tombe rapidement sous le charme. Initié à la voile dans la Baie de Quiberon, l’océan est un jardin qu’il prend plaisir à retrouver à chaque vacances. Mais il n’envisage alors pas de devenir marin professionnel. Et pourtant, le 6 novembre, il s'élancera sur le Vendée Globe, le rêve d'une vie.
Crédit : JM Liot
Concilier les deux
Des entraînements à La Trinité sur Mer, où il apprend à régater, à sa première traversée de l’Atlantique avec des copains franco-américains, en passant par les sept éditions du Fastnet avec son père, chaque fois qu’il navigue, Fabrice Amedeo est tiraillé entre ses choix professionnels et son bonheur d’être sur l’eau.
Alors il jongle, entre sa vie de journaliste parisien et son besoin de larguer les amarres. Le grand écart n’est pas aisé mais il s’en accommode. Et à 30 ans, il parvient même à concilier les deux, en s’alignant sur La Solitaire du Figaro. A défaut de briller, Fabrice Amedeo va au bout de ce challenge et décide de voir plus grand.
La mer prend (beaucoup) plus de place
Il s’attaque alors à la Route du Rhum 2010 en Class 40. Le baptême est difficile, voire douloureux, mais il franchit la ligne d’arrivée avec l’unique obsession de reprendre le large. Fort de trois transats avec Armel Tripon, il y retourne quatre ans plus tard et empoche cette fois une très honorable 9ème place sur 44 bateaux.
Maintenant, c'est sûr, il se sent mûr pour un nouveau défi : le Vendée Globe en 2016. C’est avec la rigueur d’un sportif de haut niveau qu’il se prépare à la conquête de ce challenge d'une vie. Marin, compétiteur, journaliste, aventurier et écrivain… Le 6 novembre, en larguant les amarres, il sera tout cela à la fois !
par la rédaction
Source : M Le Berrigaud Perochon