Alors que le départ du Vendée Globe sera donné dans à peine un mois, le Pôle Finistère Course au Large organisait, cette semaine, un dernier stage d’entraînement. Une ultime confrontation, destinée avant tout à se mettre en confiance mais aussi à travailler en taille grandeur nature sur la zone d’exclusion des glaces, nouveauté mise en place par l'organisation cette année.
Crédit : B Stichelbaut
La problématique du « mur »
S’il y a bien un élément qui ne rassure pas les navigateurs à l’approche de la grande échéance, c’est la zone d’exclusion des glaces. Une grande nouveauté sur laquelle le Pôle Finistère Course au Large a mis l’accent lors du dernier entrainement. Les skippers se sont affrontés sur un parcours de 200 milles avec un cercle à contourner sans y entrer. Et l’exercice ne fut pas si aisé.
« C’était très bien de se frotter à la problématique du « mur » comme on le surnomme. C’était un bon exercice, qui nous a fait prendre conscience de la difficulté que l’on rencontrera cet hiver, » témoigne Vincent Riou qui, comme ses camarades de course, tentera de rester le plus près possible de cette zone sans la franchir, sous peine d’être pénalisé.
"Ils mettront tous le pied à la bordure !"
« Nous avons calculé qu’un bateau qui reste éloigné de dix milles, peut perdre soixante-sept milles sur un concurrent qui longe la zone. Ça équivaut à trois ou quatre heures de course. Et il n’y avait pas plus entre François (Gabart, vainqueur) et Armel (Le Cleac'h deuxième) à l’arrivée du dernier Vendée Globe ! » souligne Loïc Ponceau. « Ce sera comme sur un 400 m. Ils mettront tous le pied à la bordure ! » lance l’entraîneur, pour qui le passage dans les mers du Sud s’annonce très éprouvant.
Par la rédaction
Source : Pole Finistère
