Dans un peu moins de 3 semaines, le coup de canon retentira pour la huitième édition du Vendée Globe. Parmi les vingt-neuf skippers engagés, Armel Le Cléac’h, le skipper de Banque Populaire VIII, s’apprête à disputer son troisième Vendée Globe consécutif. Serein et impatient, le navigateur originaire de Saint-Pol-de-Léon entame la dernière ligne droite avant le grand départ. ITW.
Crédit : V Curutchet - DPPI - Vendée Globe
A 3 semaines du départ, que reste-il à faire ?
« Le bateau est prêt. On profite de faire un peu de « cosmétique » à bord, c’est-à-dire changer des petites étiquettes, vérifier les détails de finition, parce qu’on a le temps de le faire ici, mais rien de lié à la performance ou à la structure du bateau. On pourrait partir demain sans problème.
En ce qui me concerne, je vais essayer de me reposer au maximum. Je vais faire beaucoup d’étirements et de kiné pour détendre un peu les tensions musculaires. Et je vais nager presque tous les jours la semaine prochaine. La piscine c’est idéal car pas du tout traumatisant physiquement. Je ne veux pas risquer de me faire mal. Ensuite, sur la dernière semaine, le plus gros sera la concentration sur la météo du départ. »
La pression est-elle déjà présente aujourd’hui ?
« Pour l’instant ça va, je pense que c’est vraiment quand je vais revenir, à une semaine du départ, que la pression va sérieusement commencer à monter. Là, on est encore un peu loin de cette échéance et grâce à l’expérience de mes deux Vendée Globe, je prends beaucoup plus de recul. Je me dis que le bateau est prêt, que je sais où je vais, ce n’est pas l’inconnu comme lors de ma première participation où j’étais sûrement plus tendu en arrivant aux Sables.
Tout est bien en place, j’ai une belle équipe... Que ce soit le team technique, l’équipe de communication ou le sponsor, je suis bien entouré et soutenu donc c’est moins stressant.
Maintenant je vais profiter un peu de ces jours plus tranquilles car la dernière semaine ça va monter crescendo et les dernières heures à terre sont toujours un petit peu plus compliquées. »
Etes-vous impatient ?
« Oui, c’est clair. Impatient de partir parce que ça fait maintenant presque 3 ans qu’on prépare cet objectif avec le Team Banque Populaire. Ça a commencé peu après le dernier Vendée Globe, c’est un long chemin parcouru pour en arriver ici et prendre le départ. Donc oui, j’ai hâte de prendre le départ, c’est une grosse course, un gros objectif pour moi, je suis très content de partir. »
Par la rédaction
Source : Mille et Une Vagues