La 47ème édition de la Solitaire Bompard Le Figaro cette année, c’était un changement de nom, de nouveaux formats d’étapes et un pit-stop rochelais inédit. Bilan avec Eric Bompard et Mathieu Sarrot sur ces nouveaux contours, sans oublier les perspectives pour la 48ème édition. "Ce qui compte au final, c’est d’avoir l’assurance que La Solitaire Bompard Le Figaro ramène aux partenaires tout ce qu’elle est, c’est à dire pas seulement une régate de voiliers autour de la Bretagne."
« En cinq ans de présence sur La Solitaire, nous n’avions encore jamais connu de final aussi serré. Cinq minutes après trois semaines de course, on peut féliciter les marins qui ont ménagé le suspense jusqu’au bout. Ma deuxième satisfaction provient du choix des villes d’accueil, un aspect fondamental de la réussite de l’épreuve. Deauville, Cowes, Paimpol et La Rochelle nous ont offert un accueil remarquable, chacune à sa façon. Le point commun est que ces ports avaient une réelle envie de La Solitaire, et ça les marins l’ont ressenti, ils sont unanimes.
Vient ensuite la question du changement de nom. Satisfaction là-aussi, La Solitaire Bompard Le Figaro est bien rentré dans les esprits. Il ne peut en effet y avoir d’engagement dans le sport de haut niveau sans une exposition en rapport.
Décider de l’avenir suppose désormais un bilan complet de l’épreuve auquel nos équipes vont s’atteler. Notre intuition est que ce bilan sera très positif, condition de notre ré-engagement. Ce sera d’ailleurs l’occasion de repenser certains points de détail sur lesquels nous pouvons encore progresser en collaboration avec OC Sport Pen Duick : taille des villages, organisation des remises de prix, durée des étapes, en particulier au départ…
Ce qui compte au final, c’est d’avoir l’assurance que La Solitaire Bompard Le Figaro ramène aux partenaires tout ce qu’elle est, c’est à dire pas seulement une régate de voiliers autour de la Bretagne. C’est une légende, la plus dure épreuve de course au large en Solitaire et elle mérite le plus large des rayonnements ».
Mathieu Sarrot, Directeur des événements OC Sport Pen Duick :
« Le bilan sportif est très positif. Certaines craintes étaient légitimes au départ : le format très côtier du parcours, l’absence de grands noms médiatiques comme les années passées, cette ultime étape express… Finalement, cette 47ème édition a nécessité beaucoup d’engagement de la part des skippers. Thierry Chabagny (Gedimat) l’a parfaitement résumé en parlant des « deux premières étapes de la mort » qui ont usé la flotte et généré beaucoup d’écarts. C’est aussi une Solitaire qui a révélé de nombreux talents. La Solitaire Bompard Le Figaro reste clairement une pépinière de talents.
Les perspectives pour l’an prochain sont bonnes : testé avec succès à l’occasion de la dernière étape cette année, le système de Live vidéo va se développer. Nous souhaitons aller encore plus loin dans ce domaine pour raconter la course de l’intérieur, avec les skippers.
Nous ne savons pas encore si le format express de la dernière étape fera école. Il a bien fonctionné cette année mais il faut débattre de ce point avec nos partenaires et la Classe Figaro Bénéteau. Ce qui est en revanche certain, c’est que nous veillerons à insuffler de nouveau une dose de large dans le tracé du parcours, avec une étape plus hauturière, propice aux options.
Si notre positionnement dans le calendrier médiatique mérite réflexion pour les années paires, nous pouvons d’ores et déjà annoncer que la 48ème édition de La Solitaire Bompard Le Figaro aura lieu l’an prochain au mois de Juin. Elle partira de Bordeaux qui l’a déjà accueillie deux fois dans un passé récent. »
par la rédaction
Source : Rivacom